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Nuki Smart Lock Ultra : la meilleure serrure connectée du marché

Le produit testé dans cet article a été gracieusement fourni par Nuki. Cependant, l’article n’est pas sponsorisé et aucune instruction ni indication n’a été reçue à l’égard de la rédaction de celui-ci.

Introduction

L’une des utilisations les plus utiles de la domotique (qui n’est pourtant pas si répandue que ça chez les particuliers), est sans hésiter le contrôle d’accès. Ne plus avoir de clé, pouvoir générer un accès temporaire à des membres de la famille, des amis ou des artisans, vérifier le journal d’accès, déverrouiller/verrouiller automatiquement sa porte lorsque l’on arrive ou que l’on part… c’est une partie de la « maison intelligente » qui améliore vraiment votre quotidien et vous retire une certaine charge mentale sans avoir à passer des heures à s’en occuper ou à optimiser ses réglages.

On peut trouver ça un peu exagéré… on utilise tous des serrures au quotidien depuis des siècles, ça fonctionne bien, quel est l’intérêt de changer ça ? Et bien c’est typiquement le genre de produit insoupçonné, dont on peut aisément se passer tant que l’on ne l’a pas essayé. Quelques semaines d’utilisation et elle devient un incontournable du quotidien, améliorant une petite action que nous réalisons tout de même plusieurs fois par jour pendant toute notre vie.

Cela fait donc 1 an que j’utilise une serrure Aqara U200 sur la porte d’entrée de ma maison (achetée lors de leur campagne de financement participatif). Le concept est malin : un moteur entraîne la clé de la porte côté intérieur, et automatise ainsi le verrouillage/déverrouillage de celle-ci. L’essai m’a convaincu, et m’a encouragé à essayer d’autres solutions, comme celle qui fait l’objet de cet essai : la Nuki Smart Lock Ultra.

Nuki est une société autrichienne spécialisée dans les serrures connectées haut de gamme depuis une dizaine d’années. Leur 5ᵉ et dernière génération est un petit bijou d’intégration, avec un moteur brushless directement embarqué dans le corps du produit, à la manière d’une base de volant de simracing « direct drive ».

Dans ce test, j’explore leur produit « flagship » accompagné de quelques accessoires qui présentent chacun un réel intérêt pratique, en les comparant à la Aqara U200.

Déballage

C’est tout simplement parfait. On est vraiment sur un niveau de qualité d’emballage similaire (voire supérieur) à du Apple. Tout est bien agencé et bien protégé, avec des marquages sur chaque boîte pour les identifier…

Pas de manuel utilisateur, mais un simple QR code invitant à télécharger l’application Nuki. Il y aura en effet forcément besoin de celle-ci pour l’installation de la serrure (mais pas pour son utilisation, les fans de contrôle local et de confidentialité peuvent être rassurés !).

Mention spéciale pour le câble d’alimentation, rangé et attaché en grandes boucles (et non plié sur lui-même). C’est un détail à souligner qui a son importance, et que l’on ne retrouve généralement qu’avec des produits haut de gamme, garantissant un câble bien droit et en bon état. Ils ont vraiment pensé à tout, jusqu’aux petits détails !

Installation

La nécessité d’installer l’application Nuki pour obtenir les instructions d’installation de la serrure peut en rebuter certains, mais cela prend tout son sens une fois le processus démarré.

Au démarrage, deux choix sont proposés : ajouter une serrure ou entrer un code d’invitation (permettant aux proches de piloter la serrure à travers l’application sans pouvoir modifier ses réglages)

On trouve tout de même des PDF pour le montage de la serrure, mais il existe plein de petits cas différents à gérer à cause des différents types de serrures existants, qui le sont automatiquement lorsque l’on utilise l’application.

La première étape consiste à remplacer le cylindre de sa porte. Et oui, cela implique donc de changer de clés (il y en a 3 dans la boîte, avec une carte pour en commander de nouvelles à un tarif correct de 28 €/clé). Tout le processus est entièrement guidé et bien expliqué, il y en a pour une dizaine de minutes. On prend quelques mesures (il y a une carte de crédit graduée à l’intérieur pour aider) et l’application indique les extensions à ajouter/retirer pour obtenir une longueur de cylindre adaptée à sa porte. C’est là que l’application prend tout son sens en ne mentionnant que les étapes et extensions nécessaires à sa propre porte, on ne peut pas faire plus simple !

Le gros avantage de ce nouveau cylindre est qu’il est débrayable : on peut toujours utiliser une clé physique depuis l’extérieur, même lorsque la clé est insérée, ce qui est malheureusement rarement le cas avec les cylindres classiques. Si vous souhaitez tout de même garder votre cylindre et vos clés, Nuki propose la serrure Smart Lock Pro, un peu plus grosse mais qui entraînera directement votre clé habituelle côté intérieur.

Mon cylindre d’origine en haut : assez nul, faible sécurité
Le cylindre Aqara au milieu : bien mais montage quelque peu fastidieux, faible sécurité
Le cylindre Nuki en bas : bien plus qualitatif et plus simple à ajuster, clé avec sécurité renforcée !

Après quelques tours de tournevis, on se retrouve avec un nouveau cylindre et une platine prête à accueillir la serrure !

Et là encore, ils ont pensé aux détails, puisque la bague plastique à la base de la serrure est fournie en deux couleurs dans la boîte pour s’accorder au mieux avec votre porte ! Avec ma porte anthracite, j’opte pour la bague noire qui rend le tout plus discret et mieux intégré.

Au choix selon la couleur de sa porte : bague blanche ou noire

Plus qu’à clipser la serrure sur la platine et c’est terminé ! Vous voilà avec une serrure connectée discrète qui vous permet toujours de déverrouiller la porte avec une clé physique sécurisée en cas de problème ou de batterie vide.

Dans l’application, vous devez également choisir votre type de poignée. Dans mon cas, je possède (malheureusement) une poignée à relevage : avant de pouvoir tourner la clé dans la serrure, il faut remonter la poignée à la verticale, ce qui fait glisser les galets de la serrure multipoints dans les gâches correspondantes afin de plaquer et verrouiller la porte sur tout son périmètre. Dans ce cas, l’application prévient à chaque tentative de verrouillage qu’il faut bien veiller à ce que la poignée soit relevée, ce qui est un rappel bienvenu pour ceux qui ne sont pas habitués à la chose (comme les invités par exemple).

Configuration

Les réglages ne manquent pas et vous offrent une grande capacité de personnalisation ! Tout est organisé dans des catégories claires.

Au niveau connectivité, le principal est là. Bluetooth pour le pilotage à proximité, Wi-Fi pour connecter facilement la serrure à internet, et Matter over Thread pour un contrôle local et plus efficace pour la consommation d’énergie et la communication (réseau maillé). La configuration de ces différentes technologies se fait très facilement depuis l’application. Il est très positif de noter que Nuki s’est engagé à offrir une compatibilité de ses produits avec Home Assistant (à travers le programme « Works with Home Assistant »), la principale plateforme domotique que j’utilise personnellement pour connecter toute ma maison. Ainsi, tous les contrôles de la serrure apparaissent automatiquement dans Home Assistant, qu’elle soit connectée par Matter ou bien par MQTT (pratique également pour une intégration facile avec d’autres équipements, y compris ESPHome et Tasmota, lorsque l’on n’est pas encore équipé d’un routeur Thread par exemple) .

On remarque cependant l’absence d’Apple Home Key pour les amateurs de HomeKit, Nuki n’indique pas si la fonctionnalité arrivera un jour… La U200 reste l’un des rares modèles qui supporte nativement ce type de déverrouillage depuis un iPhone ou une Apple Watch.

L’utilisation de l’application apporte certaines fonctionnalités bien implémentées, comme le déverrouillage automatique à l’approche de la serrure avec une double vérification GPS + Bluetooth pour une fiabilité parfaite ! Vous pouvez inviter des personnes à utiliser l’application pour leur offrir toutes ces fonctionnalités, sans qu’ils ne puissent modifier les réglages de la serrure. Ils apparaîtront également dans le journal d’activité, qui liste toutes les actions réalisées sur la serrure et comment elles ont été déclenchées.

Utilisation

Pour la recharge, un câble magnétique propriétaire de 3 m de long est fourni. Nuki indique que les contraintes dimensionnelles du produit ont empêché l’intégration d’un connecteur USB-C plus classique. L’argument s’entend, la Smart Lock Ultra étant vraiment compacte. L’avantage indéniable de ce système est le même que le MagSafe d’Apple : si quelqu’un ouvre la porte pendant la recharge ou se prend les pieds dans le câble, celui-ci se déconnecte et on évite de tout casser ! Nuki vous enverra un câble de remplacement en cas de perte ou de dommage de celui-ci, c’est rassurant. Il est également possible de déclipser la serrure de sa platine pour la recharger ailleurs, donnant toujours accès à la serrure à l’aide d’une clé physique.

Une fois en place, vous n’aurez plus vraiment à réfléchir lors de l’utilisation de la Nuki Smart Lock Ultra. Elle se déverrouille lorsque vous arrivez chez vous, peut se reverrouiller automatiquement, vous prévient en cas de problème… elle se fait oublier tout en offrant de nombreuses fonctionnalités très pratiques et c’est exactement ce que doit être une serrure connectée.

Au quotidien, mon seul problème se situe sur le gros et unique bouton de la serrure : j’ai beau appuyer dessus et sentir un « clic » assez franc, parfois il ne se passe rien et je dois m’y reprendre une deuxième fois pour que l’action configurée soit exécutée (verrouillage ou déverrouillage). Je n’ai pas compris à quel moment cela arrivait, mais c’est plutôt frustrant… surtout que je verrouille toujours la serrure de cette manière à l’intérieur car j’ai une poignée à relevage, qui m’empêche d’activer sereinement le verrouillage automatique (cependant, si jamais j’oublie de relever la poignée avant un verrouillage, la serrure va simplement se bloquer et me prévenir, rien ne va se casser).

Le bruit de verrouillage/déverrouillage est présent, mais Nuki a réduit autant que possible le problème en proposant de configurer la vitesse de rotation du moteur dans l’application. Le mode silencieux peut également être programmé pour s’activer automatiquement la nuit, parfait ! La cerise sur le gâteau, c’est que l’on peut ajuster finement à quel point la serrure va faire tourner la clé dans le cylindre : pas besoin de faire un tour complet, seuls quelques dizaines de degrés suffisent, réduisant ainsi le temps de verrouillage/déverrouillage et améliorant l’autonomie de la serrure au passage, génial !

Nuki annonce une autonomie de 6 mois sur une charge en utilisant le Wi-Fi (cas défavorable par rapport au Bluetooth et Thread). C’est donc largement suffisant pour ne pas avoir à se soucier de sa charge au quotidien, surtout qu’elle vous prévient lorsque sa batterie passe sous les 20 % de charge et que la recharge complète ne dure que 2h tout en restant fonctionnelle pendant ce temps.

Capteur Door Sensor

Le capteur d’ouverture de porte permet à la serrure d’être encore plus intelligente : elle ne va pas verrouiller la serrure si la porte est restée ouverte, elle va même prévenir l’utilisateur si c’est le cas car elle a été mal fermée, etc. Un accessoire tout simple mais pratique, qui s’intègre parfaitement au reste de l’écosystème Nuki : on l’enregistre dans l’application, on le calibre avec différents angles d’ouverture de porte et c’est tout.

Montage temporaire, le temps de terminer les finitions de ma nouvelle porte d’entrée… 🙂

Télécommande Fob

Quelqu’un vit chez vous ou vient quelques jours mais n’a pas de smartphone (enfant, personne âgée…) ? Plutôt que de lui fournir une clé physique, la télécommande permet de piloter la serrure à proximité de celle-ci, tout en gardant le contrôle depuis l’application : elle peut être désactivée à tout moment, ou seulement sur certaines plages horaires, et on peut vérifier son journal d’utilisation facilement.

Petit bug lors de sa mise à jour firmware : j’ai dû m’y reprendre à deux fois en relançant le processus depuis l’application, rien de grave.

C’est très simple d’utilisation, très compact et semble-t-il très solide. Le produit aura cependant moins d’intérêt si vous possédez le pavé numérique, qui permet de rentrer à l’aide d’un code ou d’une empreinte digitale.

Pavé numérique Keypad 2

Le Keypad 2 est un accessoire très pratique permettant à n’importe qui (d’autorisé, bien sûr !) de verrouiller et déverrouiller votre serrure depuis l’extérieur, soit grâce à un code pin ou une empreinte digitale. Les accès peuvent expirer après une certaine date, ne fonctionner que certains jours et/ou pendant une certaine plage horaire… c’est extrêmement pratique et pas que dans un contexte professionnel : si vous hébergez des gens chez vous quelques jours, ils sont autonomes sans avoir besoin de se passer des clés physiques, vous savez quand ils sont absents/présents et ils ne pourront plus rentrer une fois leur séjour terminé, génial ! Pareil pour des artisans qui viendraient travailler à certaines périodes, vous pouvez ainsi vérifier leurs dates et heures d’accès.

Venant du pavé numérique de l’Aqara U200, j’avoue être un peu déçu des prestations ce celui-ci compte tenu de son prix. Il est plus compact, mais pas très élégant. L’alimentation se fait par quatre piles/accumulateurs AAA, pas de batterie. Il y a une certaine latence entre le scan d’une empreinte ou l’entrée d’un code et le déverrouillage de la serrure (parfois plusieurs secondes). Le capteur d’empreinte est lui-même un peu trop enfoncé et pas d’une excellente fiabilité.

Pour moi, son principal souci est qu’il ne peut pas être verrouillé et ne dit rien lorsqu’on le retire de son support : à titre de comparaison, le pavé de la U200 nécessite une petite technique pour le retirer, puis demande ensuite d’entrer le code ou de scanner son empreinte, sinon une sirène d’alarme se déclenche et l’utilisateur est instantanément prévenu. Ici, rien n’empêche quelqu’un de partir avec très facilement, ce qui est un peu risqué surtout si le but est de l’installer dans la cage d’escalier d’un immeuble, par exemple.

Particularité amusante mais pas dérangeante : il n’y a pas de « 0 » ! La touche en bas à droite permet à la place de verrouiller la serrure, ou de corriger le code pin si une erreur de frappe a été commise.

Malgré ces quelques défauts, le Keypad 2 n’en reste pas moins très utile surtout en cas d’urgence : pas de clé physique ni Fob sur soi, plus de batterie dans son smartphone…

Conclusion

L’expérience est en tout point excellente : du déballage à l’utilisation en passant par l’installation, tout est un réel plaisir à effectuer, accessible même aux moins bricoleurs. Dans un monde où beaucoup d’objets domotiques sont complexes à mettre en place, parfois mal supportés, parfois mal intégrés ou peu interopérables, Nuki est probablement l’une des meilleures expériences que l’on peut trouver sur le marché.

Les quelques points négatifs sur le Keypad 2, le bouton de la serrure et l’absence d’Apple Home Key sont à noter, mais ne sont en aucun cas rédhibitoires.

C’est un très bon produit qui s’adapte sans problème à n’importe quel environnement : peu importe votre serrure (petit guide pour vérifier, on ne sait jamais), la connectivité disponible sur votre installation ou encore le niveau de compétences de l’installateur et des utilisateurs. Il ferait ainsi un excellent cadeau même pour quelqu’un de non initié, qui découvrirait une très bonne utilisation de la domotique sans chambouler ses habitudes.

TRMNL, un projet rafraîchissant

Le produit testé dans cet article a été gracieusement fourni par l’entreprise TRMNL™. Cependant, l’article n’est pas sponsorisé et aucune instruction ni indication n’a été reçue à l’égard de la rédaction de celui-ci.

Les notifications, les écrans colorés et les vibrations ont tous pris une place (physique et psychique) très importante dans notre vie en très peu de temps. D’étranges phénomènes apparaissent, comme le FOMO (la peur de rater quelque chose, qui pousse à rester connecté en permanence) ou encore le syndrome de la vibration fantôme (être certain d’avoir senti une vibration dans la poche alors qu’il n’y en a pas eu).

Parmi toutes ces entreprises qui tentent de nous noyer sous toujours plus d’informations futiles, TRMNL (prononcé « terminal ») tente une approche différente…

Encore un objet connecté ? Oui, mais qui a une mission simple : donner des informations pertinentes au bon moment, de manière sobre, sans attirer l’attention, sans risquer de déconcentrer l’utilisateur, sans bruit, bref… en se fondant dans son environnement tel un caméléon de l’information.

Le produit se présente sous la forme d’un écran à encre électronique de 7,5” (celui que l’on retrouve dans les liseuses électroniques) sur batterie, connecté en Wi-Fi. Grâce à son logiciel optimisé et son écran qui ne consomme que lorsqu’il est mis à jour, le TRMNL tient des mois sur une seule charge à raison de plusieurs dizaines de mises à jour d’écran par jour ! En cas de batterie faible, vous recevez un mail vous rappelant de charger prochainement l’appareil par sa prise USB-C, super facile !

Mon TRMNL sur son pied intégré, qui affiche mon calendrier mensuel (avec une Pebble Time juste devant, un autre écran à encre électronique ! 🙂)

Mais ce qui est le plus intéressant dans ce projet, c’est son business model : contrairement à bon nombre de sociétés, il n’y a pas d’abonnement, pas d’obsolescence programmée, pas de restriction, pas de chose que l’on ne peut pas faire… le firmware est entièrement open-source, ce qui permet :

  • D’utiliser un TRMNL officiel avec la plateforme TRMNL
  • D’utiliser un TRMNL officiel avec son propre serveur (il existe déjà des alternatives auto-hébergeables open-source dans différents langages)
  • De construire son propre TRMNL maison avec des composants librement accessibles et de l’utiliser avec la plateforme TRMNL (pour cela, on achète une licence valable à vie pour financer les frais liés au serveur, toujours pas d’abonnement !)
  • De construire son propre TRMNL maison avec évidemment son propre serveur, qui reste compatible comme si l’équipement était officiel

Et si vous avez une vieille Kindle qui n’est plus utilisée, l’entreprise vous indique même comment la transformer gratuitement en TRMNL ! Le message est clair : ils souhaitent mettre des TRMNL partout, peu importe le moyen, pour vous alléger un peu l’esprit et vous permettre de rester concentré sur l’essentiel. L’esthétique reste sobre et cohérente pour tous les plug-ins, grâce aux règles de conception bien réfléchies afin de s’adapter au mieux aux écrans à encre électronique.

Plus de 83 intégrations officielles sont aujourd’hui disponibles, et c’est sans compter les centaines d’autres offertes par la communauté !

La plateforme, qui permet de connecter ses différents comptes et choisir quand et comment s’affichent chaque écran

En effet, l’équipe de TRMNL est très active, ils répondent à toute question très rapidement. Mais le mieux, c’est que grâce au côté très ouvert du projet, une communauté elle aussi très active s’est construite (principalement sur Discord) et contribue des améliorations logiciel, ou bien des intégrations dans d’autres produits, ou encore la compatibilité avec de nouveaux services divers et variés. Par exemple, j’ai pu facilement créer mon propre “plug-in” qui affiche mes statistiques de déplacement en mobilité douce sur mon TRMNL en récupérant automatiquement les données enregistrées par l’application Géovélo. Maintenant, n’importe qui peut utiliser cet écran gratuitement avec ses propres statistiques !

Mes trajets du quotidien en trottinette électrique

Autre exemple de bonne volonté de l’entreprise : ils ont récemment proposé un nouvel écran pour remplacer celui de son TRMNL, permettant un rafraîchissement plus rapide (les écrans à encre électronique ont tendance à clignoter lors de leur mise à jour) et quatre niveaux de gris (plutôt que noir et blanc). Cependant, un utilisateur talentueux a réalisé une contribution apportant ces améliorations même à l’écran d’origine grâce à plusieurs modifications du logiciel (chose qui semblait impossible au premier abord) ! TRMNL a donc remboursé toutes les personnes ayant placé une commande pour le nouvel écran et a déployé la mise à jour gratuitement à tous les utilisateurs. Il n’y a pas d’entourloupe, ce genre d’évènement s’est produit à plusieurs reprises tout au long de la vie du projet, sans que quiconque leur ait forcé la main.

En bref, c’est un produit qui change, qui est complètement ouvert et qui est porté par la volonté d’une petite équipe de prendre un peu de recul sur ces petites choses qui nous encombrent la tête au quotidien. Je le recommande fortement, il vous sera forcément utile pour quelque chose, même si ce n’est que pour afficher passivement votre calendrier sur votre bureau, ou pour en apprendre davantage sur les objets connectés et leur développement.

Un partenariat a également été réalisé avec SeeedStudio, qui propose un kit pour réaliser son propre TRMNL, il suffit d’y ajouter un boîtier imprimé en 3D dont les modèles sont disponibles gratuitement sur internet. Voici le mien que je viens d’assembler :

Un écran qui présente trois plug-ins : le nombre de jours passés et restants sur l’année, une citation du jour et un mot aléatoire en toki pona

Le TRMNL prêt à l’usage est actuellement disponible au prix de 121,95 €. Une nouvelle version dans un format différent, plus grand, vient d’être annoncée : c’est le TRMNL (X), pré-commandable dès aujourd’hui pour 191,95 € (sans frais ultérieur caché, encore une fois) !

Le Steam Deck, un produit incroyable !

Ça y est, le Steam Deck est disponible, et je trouve que c’est un super produit (sur le papier, tout du moins). J’écris donc ce petit article pour tenter de me faire l’avocat du diable, de prendre du recul, et de présenter mes arguments en faveur du Steam Deck qui ne semblent pas être très discutés ailleurs.

Une très bonne vidéo sur l’appareil est celle de Dave2D que je vous recommande vivement ! La vidéo de LTT est également intéressante et positive malgré son titre qui semble annoncer une déception.
Je n’ai rien à vendre, mais j’aime la technologie, j’aime l’innovation, et j’aime quand on prend des risques. Voici donc mon humble avis sur ce produit.

Valve et le Hardware

On connaît Valve pour ses jeux iconiques (Team Fortress 2 et Portal ont notamment eu une place importante dans mon expérience de jeux vidéo) et sa plateforme de vente de jeux vidéo dématérialisée Steam.

Audacieux dans les jeux vidéo qu’ils conçoivent, ils ont également voulu l’être dans leurs conceptions de matériel électronique. On ne pourra jamais leur reprocher le fait qu’ils aient pris des risques dans toutes leurs créations, avec des objets qui ont souvent floppés mais pour moi à cause d’une seule raison : ils ciblent une niche (notamment les joueurs PC qui s’intéressent aux avantages des consoles). Tout le monde testait les produits à travers leurs yeux, sans imaginer les vrais usages et les personnes à qui ça pourrait être réellement utile. Les utilisateurs pour qui étaient faits ces produits les ont généralement adorés. Ce sentiment arrive souvent avec des projets un peu originaux ou innovants, comme la Ouya à l’époque ou plus récemment la Citroën Ami, et ce n’est pas étonnant, la majorité se fait souvent plus entendre que la minorité lorsque cette première est mécontente.

Le Steam Controller et le Steam Link, de beaux produits, bien finis et innovants

Pour le petit récapitulatif de ce que Valve a tenté :

  • Les Steam Machines, des PC sous SteamOS (Linux) pensés pour être utilisés comme des consoles de salon. Ça a vite floppé (l’émulation Windows était moins avancée à l’époque, et le support Linux très faible, ce qui n’a pas aidé).
  • Le Steam Link, un appareil permettant de streamer/caster l’écran de son PC sur sa télé par le réseau, permettant ainsi de faire du couch gaming ou des jeux en coopération locale (Overcooked, Towerfall, Toto Temple… j’adore ces jeux !) dans son canapé en utilisant les ressources de son ordinateur sans grand surcoût et sans latence perceptible. L’appareil pourrait être un peu plus agréable à utiliser niveau interface et vitesse de connexion au PC, mais c’est du chipotage : ça fonctionne bien et c’est pratique. Ça a floppé car probablement trop de niche, j’en ai fait l’acquisition lorsqu’ils vidaient les stocks et les vendaient à 15 €, c’est un très bon produit.
  • Le Steam Controller, une manette toute ronde (et très ergonomique, on y retrouve un sentiment similaire aux manettes de Ouya, ça tombe bien dans les mains) avec un gyroscope intégré (à l’époque c’était cool, et j’adorais ça pour jouer à DiRT Rally avant d’acheter un volant) et deux trackpads, notamment celui de droite qui remplace le joystick habituellement utilisé sur les autres manettes. Les pads sont vraiment un excellent concept pour les gens qui, comme moi, sont nés avec un clavier et une souris et non une manette : diriger une caméra 3D de manière précise à la manette est un CAUCHEMAR, et je prends très peu de plaisir à jouer à un FPS ou TPS qui demande de la précision à la manette à cause de ça. Les pads avec retour haptique, c’est le mix parfait entre une souris et un joystick, j’arrive à être relativement précis et c’est bien plus agréable (un peu comme le fait qu’un Magic Trackpad soit bien plus agréable qu’une souris pour une utilisation quotidienne/bureautique sur un ordinateur). Les possibilités de configuration de la manette sur Steam sont impressionnantes, et c’est là aussi ce qui a compliqué la démocratisation de la manette : les commandes doivent être adaptées aux jeux, alors que d’habitude ce sont les jeux qui s’adaptent aux commandes (usuelles) des manettes, ce qui en fait un objet de bricoleur qui aimera passer du temps à bricoler ses réglages.
  • Le Valve Index, un casque VR qui malgré son prix assez élevé (plus de 1 000 € pour le pack de base), est probablement le produit Valve ayant le mieux marché. C’était un très bon casque, mais depuis le Quest, et surtout le Quest 2, il s’est fait un peu dépasser (comme tous les autres casques par ailleurs).

Le Steam Deck

Valve revient aujourd’hui sur son marché d’origine : le jeu vidéo 2D, sur console. Point de Steam Machine cette fois, mais un appareil portable qui s’apparente à une Switch, sans pour autant pouvoir s’y comparer directement.

Le Steam Deck, wouaw !

On a donc ici un gros pavé noir avec toutes les commandes que l’on pourrait espérer avoir : deux joysticks, un pavé directionnel, quatre boutons de façade, deux trackpads avec retour haptique (youpi !), quatre gâchettes à l’arrière et quatre gâchettes au dos (encore youpi !).

Le prix & Les jeux

420 € pour 64 Go, 550 € pour 256 Go, 679 € pour 512 Go.

On est sur un prix conséquent, mais toujours 2 à 3× inférieur au prix des produits concurrents, avec une puissance globalement supérieure, une meilleure plateforme ouverte, une meilleure construction, un meilleur système de dissipation thermique, une meilleure réparabilité (Valve a quand même fait une vidéo sur comment démonter le Steam Deck et y changer des composants, je ne sais pas quel autre fabricant fait ça aujourd’hui), etc.

Ensuite, on imagine la cible, à savoir un joueur PC comme moi, qui possède à l’heure de l’écriture de cet article une bibliothèque Steam de 700 jeux tout pile. J’achète un Steam Deck et je retrouve la majorité de mes jeux sans coût supplémentaire, avec des sauvegardes synchronisées, et du multijoueur sans abonnement (oui, ça existe encore en 2022, sur la Switch notamment).

Mon profil Steam

D’après SteamDB, mon compte Steam vaudrait entre 2 548 € (en additionnant les prix les plus bas qui ont été mis sur la boutique Steam) et 8 771 € (en additionnant les prix actuels des jeux au 28/02/2022, avec les éventuelles promotions en cours), j’ai donc une grande majorité de jeux payants. Aussi, j’avais fait les comptes il y a quelques années, et tous ces jeux m’ont coûté entre 300 et 500 €, merci les promotions mais surtout les Humble Bundle que j’achète depuis des années : rien qu’un an de Humble Choice à 5 €/mois m’a permis d’obtenir 144 jeux de qualité pour 60 €, soit le prix d’UN SEUL jeu Switch récent. Les gens adorent comparer le Steam Deck à la Switch car le format est semblable bien que la cible soit très différente, mais pour aller dans ce sens, je pourrais obtenir une Switch (270 € sur Amazon) et 5 à 6 jeux pour le prix de mon Steam Deck 256 Go et ses centaines de jeux compatibles (que j’ai de toute façon déjà achetés puisque j’y joue sur PC ! Donc je ne peux pas vraiment prendre en compte leur prix dans l’achat d’un Steam Deck).

Mon compte Steam sur SteamDB Calculator

Et tout ça c’est sans parler du fait que le Steam Deck est une plateforme ouverte, sur laquelle il est possible (et encouragé par Valve) d’installer d’autres systèmes (Windows par exemple) et d’autres lanceurs, donc à moi tous les jeux Epic Games que l’on m’offre toutes les semaines (plus de 200 jeux dans ma bibliothèque aujourd’hui), les jeux GoG, les jeux itch.io (rien que le bundle pour la Justice Raciale et l’Égalité permettait d’obtenir des centaines de jeux dont beaucoup d’indépendants), le cloud gaming, l’émulation, les fantasy console à la Pico-8… Il y aura peut-être besoin d’adapter les commandes, mais on arrivera à faire fonctionner la majorité des jeux (relativement à la puissance disponible) et je suis certain que la communauté sera présente, comme elle l’a été pour le Steam Controller.

Tout ça, c’est bien beau, mais tous les jeux ne sont pas compatibles, même au sein de Steam. Les chiffres donnés ci-dessus sont donc faux en l’état, mais permettent d’avoir une idée du marché et des bibliothèques des utilisateurs. Valve valide petit à petit les jeux et leur attribue un niveau de jouabilité : compatible (fonctionne parfaitement), jouable (fonctionne, mais nécessite peut-être une configuration supplémentaire, ils parlent principalement des contrôles), non supporté et non vérifié (pour l’instant). Valve a mis en ligne une page il y a quelques jours permettant de vérifier la compatibilité de ses jeux avec le Steam Deck.

Compatibilité de ma bibliothèque Steam avec le Steam Deck

C’est sympa, mais le plus intéressant est CheckMyDeck, qui donne la date de vérification des jeux et le pourcentage de jeux jouables. Actuellement, 18 % de ma bibliothèque est jouable (dont 11,5 % complètement compatibles), et le pourcentage augmente quotidiennement. La plupart des jeux incompatibles sont des jeux en réalité virtuelle, c’est donc totalement normal. Le petit reste (Surviving Mars, PICO PARK, Outlast…) est probablement développé d’une manière un peu différente et pourra sûrement être rendu compatible par une future mise à jour du jeu ou des drivers.

Ma bibliothèque Steam sur CheckMyDeck

Ce site rassemble tous les jeux testés sur le Steam Deck et informe des éventuels soucis que l’on peut notamment rencontrer sur les jeux « jouables » (comme prévu, ce sont principalement des problèmes de contrôles, par exemple le jeu affiche des icônes de souris, clavier ou manette au lieu des icônes du Steam Deck, rien de grave).

Pour info, SteamOS 3.0, le système du Steam Deck, est basé sur Arch Linux, mais arrive a faire fonctionner de nombreux jeux Windows grâce au moteur d’émulation de Valve nommé Proton, qui fonctionne étonnement bien et qui est en constant développement.

Dernièrement, il semblerait que de plus en plus de jeux, moteurs (Unity, Unreal Engine…) et outils de développement (Vulkan…) s’intéressent aux plateformes différentes de Windows, soit pour gagner en indépendance, soit pour attaquer les marchés mobiles, etc. On peut donc espérer voir de plus en plus de jeux compatibles nativement avec Linux à l’avenir, et donc des optimisations et une liberté encore meilleures.

Le Stockage

On trouve le Steam Deck dans 3 configurations différentes, 64 (NAND), 256 ou 512 Go (NVMe). Je pense qu’un bon point de départ est le modèle 256 Go, les jeux pèsent assez lourd aujourd’hui surtout si on souhaite jouer à quelques AAA ou même FPS comme PUBG ou Apex. Tous les modèles ont quand même un emplacement de microSD qui d’après les tests ne réduit pas les performances (sur les temps de chargement des jeux par exemple) par rapport au SSD, bonne nouvelle ! Le Steam Deck supporte ainsi les cartes SDXC qui peuvent atteindre une capacité de 2 To. En pratique, on ne trouve pour l’instant que des microSD de 1 To max, comme cette SanDisk Extreme. À de meilleurs rapports capacité/prix, on trouve par exemple cette SanDisk Ultra 512 Go à 70 €, pas si mal et on peut toujours en avoir et en transporter plusieurs facilement si besoin.

On a également accès au cloud gaming, notamment avec Steam Remote Play nativement implémenté qui permet de streamer des jeux depuis son PC personnel, parfait en réseau local ou si l’on possède une bonne connexion fibrée. Par la suite, il sera probablement possible d’utiliser des services tiers tel que NVIDIA GeForce Now qui fonctionnent eux aussi de mieux en mieux.

L’Autonomie

Tout le monde parle d’une autonomie allant de 1h30 à 2h, et le site officiel annonce de 2h à 8h d’autonomie. En effet, 2h ce n’est pas très long, mais c’est ce que l’on obtient avec un jeu 3D AAA qui pompe beaucoup, hors ce n’est pas la majorité des jeux. Je me vois personnellement très bien jouer sur un Steam Deck à des jeux indés comme The Binding of Isaac, Faster Than Light, Into The Breach, Hollow Knight, etc. qui eux permettront évidemment d’obtenir des heures supplémentaires d’autonomie. Bon, l’excuse de « il suffit de jouer à des jeux moins gourmands offre une meilleure autonomie » n’est pas vraiment recevable, ça dépendra des utilisateurs et des styles de jeux bien entendu, et j’espère que la prochaine version permettra d’obtenir une meilleure autonomie (les chiffres réels ne sont pas tant éloignés que ça d’une Switch, ça reste donc très correct).

Autrement, je trouve que 2h n’est pas si ridicule pour une session de jeu, si bien sûr on a la possibilité de brancher la console entre deux sessions. Une batterie externe classique de 40 Wh permettra ainsi de doubler l’autonomie pour une quinzaine d’euros. Certes, c’est peu pratique, mais c’est une solution et Valve a bien pensé à mettre le port USB-C sur le haut de la console et non le bas, permettant ainsi de continuer à l’utiliser sans gêne pendant la charge.

L’Encombrement & Le Poids

Avec ses 670 g, le Steam Deck est une belle bête. Ce format se justifie par la puissance qu’offre la console, son autonomie, son nombre important de contrôles et surtout son ergonomie. Beaucoup d’utilisateurs de Switch se sentent un peu « crispés » en l’utilisant : les joysticks sont plus petits, les JoyCon tout plats… Les premiers retours sur l’ergonomie du Steam Deck sont très bons, et le format ne semble pas être un frein une fois l’habitude prise, il sera peut-être compliqué d’y jouer à bout de bras, mais si on a un support devant soi, ça ne devrait pas être un problème. Les joysticks d’une taille confortable seront peut-être moins sujets au drift (dérive) que ceux des Joycon. La prise USB-C au-dessus permet également d’utiliser facilement la console en la branchant, contrairement aux appareils similaires qui mettent la prise en bas pour une raison inconnue.

Ce qu’il manque

Je ne vois pas beaucoup de défauts pour le moment, il me manque encore une expérience avec le produit en main. Je pense cependant qu’une bonne évolution serait de réduire la taille des bordures de l’écran, sans forcément rendre l’écran plus grand (car 7″ en 16:10 semble déjà pas mal, c’est la diagonale d’écran d’un iPad Mini), donc si possible en réduisant plutôt la longueur et largeur de la console.

Il n’y a plus qu’à attendre que plus de jeux soient compatibles, ceux-ci m’intéressant particulièrement :

  • Apex Legends (utilise Easy Anti-Cheat)
  • Rocket League (utilise Easy Anti-Cheat et n’est malheureusement plus disponible sur Steam)
  • Dead by Daylight (utilise Easy Anti-Cheat)
  • Des jeux de course comme DiRT 5, DiRT Rally 2.0, Assetto Corsa, Wreckfest
    Valve a annoncé il y a quelques mois qu’ils travaillaient sur le support d’Easy Anti-Cheat avec Proton, il n’est donc pas impossible de voir ces jeux devenir compatibles dans quelque temps.

Mise à jour du 12/02/2022 : Apex est maintenant compatible et tourne très bien ! De plus en plus de jeux sont compatibles : 2 000 jeux ont été testés au total. 22 % de ma bibliothèque sont maintenant jouables. Microsoft a même annoncé la compatibilité des jeux édités par ses studios. DiRT Rally 2.0 et Wreckfest sont maintenant compatibles. Ça va très vite !

Conclusion

Le Steam Deck a vraiment l’air d’être un excellent produit ! Je trouve très bon le concept original (voire même innovant), j’aime voir de nouveaux produits et une telle prise de risque. J’espère vraiment que le produit va fonctionner pour Valve, car c’est encore un super hardware, qui cette fois pourrait peut-être toucher un peu plus de personnes que leurs précédentes tentatives. Bravo Valve, et merci !

Casques sans fil : Logitech G Pro X et Steelseries Arctis 7/7+

Les écouteurs sans fil sont aujourd’hui très répandus et représentent probablement la majorité des écouteurs vendus, [ont aujourd’hui remplacés en grande partie (et même je pense en majorité) les écouteurs filaires], tout simplement parce qu’ils ont peu de désavantages par rapport à leurs homologues filaires. J’utilise pour ma part des Edifier TWS NB2 qui me conviennent très bien. On connait également les casques Bluetooth qui fonctionnent de la même façon mais dans un autre format pour ceux qui préfèreraient.

product image
Edifier TWS NB2

Un autre type de casque très répandu sont les micro-casques pour ordinateur, souvent dit « gaming ». Ils offrent plusieurs avantages dont une bonne isolation des sons extérieurs, un confort accru lors de longues sessions (extra auriculaire), une meilleure spatialisation du son (utile en jeu) et un micro qui capte normalement peu les bruits parasites alentours et évite un écho comme avec des enceintes lors de communications en jeu ou visioconférence. Le souci, c’est qu’il y a généralement un câble, qui vient nous limiter dans nos déplacements et faire des retours de bruit parasites dans les oreilles lorsqu’il frotte contre les vêtements ou le bureau. Heureusement, la technologie nous permet aujourd’hui d’avoir des casques sans fil avec des bandes passantes élevées et sans aucune latence perceptible (~16 ms), grâce à un dongle USB qui permet d’utiliser un protocole propriétaire plutôt que du Bluetooth, plus standard mais plus limitant.

J’ai d’abord fait l’acquisition d’un Logitech G Pro X Wireless pour 135 € (prix à la sortie : 200 €), faisant confiance à la marque et appréciant son design plutôt sobre et élégant. J’en étais globalement plutôt satisfait, bien que le micro soit d’un peu moins bonne qualité que son homologue filaire. Malheureusement, j’ai dû m’en séparer à cause d’un gros défaut de conception, qui a finit par fortement me déranger et même me causer de légères migraines : la molette de réglage de volume ne règle pas le volume de l’amplificateur audio mais celui du système d’exploitation. En gros, la molette est libre et va régler le volume de la source (Windows, macOS…), le volume dans le casque est lui toujours au maximum, ce qui va créer un souffle d’arrière plan en permanence, que l’on entend facilement à faible volume ou sans son. Beaucoup de personnes s’en plaignent sur internet, je ne suis donc pas un cas isolé, et j’avais le souci avec tous les périphériques sur lesquels j’ai testé le casque.

Casque Gaming Logitech PRO X avec BLUE VO!CE
Logitech G Pro X Wireless

Autre défaut, c’est qu’en utilisation avec macOS, le micro avait une latence de 0,5 à 1 seconde. Le casque est certes bien donné comme uniquement compatible avec Windows, mais c’est très bizarre, et il apparaît pourtant bien dans le logiciel G Hub pour Mac.

Exit le casque Logitech, j’ai ensuite réalisé un tableau comparatif des principaux casques sans fil du marché. Il est disponible ici mais n’est plus à jour, j’utilisais les prix de l’époque et certains points ont évolués depuis. Au final, le Steelseries Arctis 7+ me semblait être le plus intéressant pour mon utilisation, mais il venait de sortir (environ une semaine avant), n’était pas en stock et coûtait un peu cher avec un prix de base de 200 €. Je me suis rabattu sur sa version précédente, l’Arctis 7, que j’ai pu trouver à 100 €.

J’ai un peu surévalué le HyperX Cloud Flight S : les boutons ChatMix sont moins pratiques qu’une molette et la charge sans fil n’est pas pratique en déplacement

Le Steelseries Arctis 7 est un très bon casque : confortable avec son bandeau élastique, un design sobre, 24h d’autonomie, la molette de volume règle le volume de l’amplificateur du casque, il peut être utilisé en mode filaire même s’il n’a plus de batterie, il possède une molette « ChatMix » qui permet de mixer le volume entre les deux sources audio qui apparaissent sur l’ordinateur (« Gaming » et « Chat »), fonctionnalité extrêmement utile pour ajuster en temps réel l’équilibre entre le volume de son jeu/sa vidéo et le volume de son appel vocal, plus besoin d’aller trifouiller dans les réglages son des différentes applications, je ne peux plus m’en passer !


 Headset viewed from side angle
Steelseries Arctis 7, avec son micro rétractable

Je suis ensuite tombé sur le modèle Arctis 7+ à un prix intéressant (135 €) et ai décidé de le prendre à la place de mon Arctis 7.

Le produit est quasiment identique mais la boîte a bien changée. « Casque de jeu sans fil et sans perte » est devenu « Casque de gaming sans fil sans perte », intéressant…

L’Arctis 7+ possède quelques différences que je détaille ici et dont j’en ai découvertes certaines car elles ne sont pas vraiment expliquées ailleurs sur internet :

Arctis 7 à gauche vs. Arctis 7+ à droite, le bandeau est moins joli sur le 7+
  • Le bandeau est maintenant d’un gris uni, au lieu d’un gris avec un motif de lignes qui se croisent (je préférais le motif, tans pis, ça peut toujours se changer si on a envie).
  • L’autonomie passe de 24h à 30h, en soit pas un gros changement, 24h étant déjà beaucoup, mais je gagne quand même 1 ou 2 journées sans avoir à le brancher avec mon utilisation.
  • La prise de recharge passe du micro-USB à l’USB-C, un changement très appréciable quand tous les autres périphériques se rechargent déjà en USB-C.
  • Le dongle devient tout petit et USB-C (avec une rallonge USB-A pour le brancher à un ordinateur), ce qui permet d’utiliser le casque avec un iPad Pro, un smartphone, un Oculus Quest 2 (pas réussi avec mon Oculus Quest 1, à réessayer), une Switch, une PS5… On perd cependant la LED qui indique si le casque est connecté (pas très important) et les deux prises jack qui permettaient de basculer automatiquement sur des enceintes à l’extinction du casque (la sortie était de mauvaise qualité, j’entendais un souffle dans mes enceintes, je ne l’utilisais donc pas de toute façon).
  • Pour allumer et éteindre le casque, on reste appuyé 1 à 2 secondes sur le bouton d’alimentation, contre 4 à 5 secondes avant. Ça ne paraît pas être grand chose mais comme on fait l’opération à chaque fois que l’on veut utiliser le casque (pour l’extinction, c’est automatique après 5 minutes sans activité), ça devient vite très appréciable.
  • Le bouton d’alimentation permet maintenant de contrôler le média en cours de lecture : un appui met en pause, deux appuis passent au morceau suivant, trois appuis passent au morceau précédent. Là encore, plutôt pratique !
  • Le ChatMix n’est plus “natif” : le dongle apparaît comme une seule sortie audio (et une entrée pour le micro bien entendu) au lieu de deux, et il faut utiliser le logiciel Steelseries GG pour retrouver les sorties audio virtuelles et effectuer la balance avec la molette dédiée. C’est un peu dommage car moins réactif, moins compatible avec d’autres systèmes, plus complexe à mettre en place et ça remplit la liste des sources audio. Ça leur permet, je pense, de gagner en bande passante (ce qui explique peut-être la qualité du micro un peu meilleure), mais c’est un peu moins pratique.
  • Le casque émet des bips à la connexion, déconnexion et à la mise en sourdine du micro. Ils ne sont pas désactivables ni réglables en volume.
  • Les soucis de charge semblent avoir été corrigés : avec l’Arctis 7, il arrivait que le casque branché ne se mette pas à charger, c’est un problème qui arrive à plusieurs utilisateurs et Steelseries recommande d’effectuer une réinitialisation de casque (petit bouton sous la mousse d’oreillette gauche, ça n’a pas aidé pour moi) et d’utiliser le câble micro-USB fourni avec le câble (j’utilisais un câble tiers, ça me paraît bizarre mais est-ce que c’était la cause des soucis ?). Aussi, le voyant d’alimentation clignote maintenant pendant la charge même lorsque le casque est éteint (sur le 7, c’est la LED de sourdine micro qui s’allumait, on ne pouvait pas connaître le niveau de charge autrement).
Le nouveau dongle est tout petit et sans câble !

Ce qu’il lui manque, c’est un moyen de changer automatiquement la source audio dans Windows à l’allumage/extinction du casque, pour repasser sur des enceintes par exemple (ce que faisait physiquement l’ancien dongle). Le logiciel sait lorsque le casque est connecté ou déconnecté, il ne manque donc plus que la fonctionnalité logicielle à développer, mais Steelseries préfère apparemment développer sa solution de son surround virtuel « Sonar » qui intéressera beaucoup moins de monde…

Steelseries Arctis 7+

Pour conclure, c’est un excellent casque, très complet et avec une fonctionnalité « ChatMix » très pratique. Le passage du 7 au 7+ vaut le coup à mes yeux, bien que mon nouveau modèle couine légèrement au niveau de l’axe de rotation de l’oreillette droite. Une conception classique (comme le casque Logitech) est peut-être moins élégante, mais elle reste plus simple, plus solide et moins sujette à ce genre de bruit parasite. Les mousses des oreillettes sont en tissus et ne sont pas très épaisses, ce qui me fait légèrement mal aux oreilles après une longue session, j’ai donc commandé des mousses en similicuir (similaires à celles du Logitech) plus épaisses qui me tiennent également un peu moins chaud.

Je ne recommande pas le Logitech G Pro X Wireless à cause de son évident défaut de conception qui provoque un souffle permanent sur un casque relativement haut de gamme à 200 € (aucun souci pour la version filaire selon votre DAC, mais attention quand même aux parties plastiques des oreillettes en imitation métal avec le logo Logitech au milieu, elles ont tendance à vite se salir).

Ah et s’il vous plaît, arrêtez de concevoir des produits où le voyant est SUR le bouton, car quand on appuie sur le bouton, on ne voit plus le voyant… Ce ne serait pas beaucoup plus contraignant ni plus cher d’avoir un voyant séparé du bouton.

Logitech G29 : un bon volant à un prix abordable

Mon intérêt pour le simracing

Cela fait maintenant un moment que je m’intéresse au simracing, cette discipline qui consiste à jouer à des jeux de conduite ou course automobile mais dans un genre simulation plutôt qu’arcade, généralement en utilisant des périphériques permettant de reproduire le plus fidèlement possible une conduite réelle. Les intérêts sont multiples : gagner des compétences de conduite (car cela reste de la simulation), essayer de nouvelles disciplines

J’ai principalement passé du temps sur les jeux/simulateurs DiRT Rally et maintenant DiRT Rally 2.0, et j’ai pu essayer d’autres jeux à l’occasion tels que F1 2020, Assetto Corsa et l’emblématique simulateur de conduite de camion : Euro Truck Simulator 2. Pour le pilotage, j’utilisais mon Steam Controller en mode gyro, c’est-à-dire que je pouvais le tourner comme un volant. Cette technique offre une meilleure précision qu’un joystick, mais ne propose aucun retour d’information de l’état de la voiture et du terrain dans les mains.

Valve enterre le Steam Controller
Le Steam Controller, une manette incroyable développée par Valve

La recherche d’un volant

Appréciant la discipline, j’ai eu envie d’essayer un périphérique plus adaptée à celle-ci : le volant et le pédalier. J’ai regardé beaucoup d’avis et de tests et je me suis au final concentré sur deux modèles : le Logitech G29 et le Thrustmaster T300 RS GT. Ces deux volants, sortis il y a déjà de nombreuses années, sont un bon moyen d’essayer ce genre de périphérique car ils proposent tous les deux le « minimum vital », à savoir un pédalier de bonne qualité, un volant de bonne qualité et surtout un « retour de force » actif.

Le retour de force est un mécanisme qui relie un moteur à l’arbre de direction afin de faire forcer ou vibrer le volant, en fonction du véhicule, de la surface sur laquelle on roule, etc. Il devient ainsi beaucoup plus facile, intéressant et amusant de conduire : le volant revient tout seul au centre comme dans un vrai véhicule, et on ressent beaucoup mieux ce qu’il se passe sur la route, par exemple lorsque les roues décrochent en arrivant un peu vite dans un virage ou en roulant sur une zone de verglas.

Le modèle de Thrustmaster propose certains avantages, notamment un meilleur ressenti au niveau du retour de force : le réducteur interne utilise des courroies, il est plus « lisse » et réaliste que celui du Logitech G29 qui utilise des engrenages. Cependant, au niveau de la fiabilité, des finitions, du pommeau de vitesse abordable, et du prix, c’est le G29 qui gagne. Ces volants sont régulièrement en promotion, et c’est ainsi que j’ai commandé le G29 chez Amazon pour 210 €.

Après une première commande annulée au beau milieu de la livraison à cause d’un « endommagement du colis », j’ai reçu le gros carton qui ne contient que le strict nécessaire : le volant, le pédalier, l’alimentation et une feuille d’instruction sans texte.

Premières impressions

Les finitions sont excellentes. J’ai vu différents avis qui se moquaient un peu de celles-ci, mais pour 200 €, je trouve que c’est très qualitatif. Le volant est en simili-cuir, les coutures sont de bonne qualité, les palettes de changement de vitesse sont en métal, les pédales sont en métal et ont également un bon ressenti (le frein pourrait mieux faire cependant). Logitech est plutôt bien réputé pour la qualité et fiabilité de ses produits, et on retrouve ces principes ici.

Un volant bien fini, beaucoup de pièces (métalliques et plastiques) pour le prix

J’avais vu un avis sur internet qui disait que les palettes n’étaient « que de vulgaires bouts de métal », ce qui m’a fait doucement rire en voyant que ma Peugeot 1007, qui est une vraie voiture de seulement 10 ans à plus de 16 k€ neuve, possède des palettes au volant en plastique de BIEN moins bonne qualité (et bien moins satisfaisantes à l’usage).

Les pédales, préférablement calées contre un mur, ou sur un tapis (il y a une barre de « pics » à déployer dessous dans ce cas pour bien accrocher)

Petit défaut sur les pédales : je ne comprends pas l’emplacement du trou de sortie du câble. Il est trop à l’arrière, ce qui fait que contre un mur, le câble se fera en partie écraser. Il aurait pu être décalé plus sur le côté, ou plus vers le haut, et il n’y aurait pas eu de souci.

Autrement, seule la couronne rouge en bas à droite du volant fait un peu « cheap », avec un jeu important, exactement comme la molette de réglage de volume sur l’autoradio d’une Mercedes CLA de 2015 (comme quoi, Mercedes ne fait pas forcément mieux… 😀). C’est vraiment un détail, surtout que cette molette est très rarement utilisée, en tout cas sur PC.

Une molette encore pire dans une Mercedes CLA, une voiture à 35 k€

Installation

Les instructions, très simples et succintes

Je branche le pédalier au volant (prise DB9, étonnant) et le pose par terre, je branche l’alimentation au volant, je fixe le volant au bureau (il y a deux étaux qui serrent le bureau de chaque côté), je branche le volant au PC et il commence sa calibration (il tourne jusqu’aux extrémités avant de revenir au centre). Ça fait vite beaucoup de câbles, dont on peut ranger les excédents sous le volant en réalisant des boucles, ce qui ne sera pas mon cas puisque je n’ai pas de châssis dédié et retirerais donc le volant à chaque fois que je ne l’utilise pas.

Le pédalier glisse peu grâce aux pads anti-dérapants présents dessous, mais il faudra quand même le caler contre un mur ou le fixer plus sérieusement sous peine de le pousser en jeu, notamment en freinant. Le volant tient bien mais il lui manque peut-être des pads en silicone à l’endroit où il serre le bureau, pour éviter de le tirer lors de la conduite.

Au premier branchement du volant, j’ai tout simplement eu un écran bleu. Après le redémarrage du PC sous Windows 11, le volant n’était pas détecté dans le logiciel G Hub, même en le débranchant et rebranchant. J’ai débranché ma souris Logitech G600, redémarré l’ordinateur et réessayé. Là, le volant apparaissait mais restant bloqué sur « Connexion en cours » ou « Initialisation du profil ». Après une désinstallation complète de G Hub (un peu fastidieuse car le logiciel était toujours là, j’ai dû supprimer des fichiers à la main à différents endroits…), puis une réinstallation, puis un redémarrage, le tout sans brancher ma souris, le volant est apparu !

Le logiciel G Hub assez énervant, avec le volant qui ne veut pas se connecter

J’ai pu vérifier son bon fonctionnement, je n’ai pas eu besoin de configurer quoi que ce soit. Par la suite, j’ai encore eu des problèmes pour accéder au volant depuis G Hub, je ne sais pas comment faire : dois-je réinstaller Windows ? Changer de souris pour ne pas avoir d’autre périphérique Logitech ? L’expérience côté logiciel est très mauvaise. Ce n’est pas si grave car une fois qu’un jeu supporté est lancé, il détecte correctement le volant même si le logiciel G Hub n’y arrive pas.

Utilisation

J’ai ensuite lancé mon jeu/simulateur automobile préféré, DiRT Rally 2.0, et ai commencé à rouler sur différentes surfaces et dans différents pays. C’est un petit peu étrange au début et il faut s’habituer au retour de force et aux informations qu’il essaie de nous communiquer. On prend cependant vite goût au système, et on sent bien la perte de sensation dans le volant en passant du bitume sec au verglas, par exemple.

Rallye en Suède

Sur F1 2018 et F1 2020, les pistes sont identiques en tout point contrairement au rally, on se rend donc plus compte des sensations qui sont plus facilement répétables. Si on a le malheur de sortir de piste pour aller rouler dans les graviers, c’est le massage de bras assuré, le volant se met à vibrer fortement pour un effet assez amusant !

Sur Euro Truck Simulator 2, qui consiste à réaliser des livraisons à travers l’Europe en poids lourd, le sentiment est tout autre : le volant est plus lent à revenir au centre et l’état de la route est bien plus amorti, ce qui propose donc une conduite bien moins sportive et violente, exactement ce que l’on attend en conduisant un camion.

Conclusion

Je trouve que ce volant est une très bonne porte d’entrée dans le monde des périphériques de simracing. Il propose une solution tout-en-un abordable avec de très bonnes finitions, un bon ressenti et une excellente compatibilité sur tous les jeux automobiles. Son retour de force n’est pas parfait mais il est déjà assez convaincant et permettra sans problème de s’amuser et de s’améliorer.

Difficile de trouver beaucoup de défauts au vu de la qualité globale du produit par rapport à son prix : généralement de 200 € à 250 € selon promotions. Le T300 RS GT de Thrustmaster proposera peut-être un meilleur retour de force mais perdra en fiabilité, finitions, qualité du pédalier, pommeau de vitesse abordable et prix (~300 € avec les meilleures promotions). Le G29 propose un levier de vitesse basique et pas des plus solides mais à un prix défiant toute concurrence : 30 € selon les offres du moment.

Si l’on souhaite passer au niveau supérieur, on trouvera ensuite des retours de force avec moteur en « direct drive », n’utilisant plus de réducteur mais un moteur brushless directement sur l’axe de direction du volant. L’une des solutions les plus abordables se trouve chez Fanatec avec la base CSL DD à 350 €, à laquelle il faudra rajouter un volant (~140 €) et un pédalier (~80 €) pour arriver à une configuration similaire au G29, soit un total proche des 600 € : trois fois le budget d’un G29, sans compter la pédale d’embrayage, le levier de vitesse et le frein à main pour lesquels il faudra ajouter quelques centaines d’euros.