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Le Steam Deck, un produit incroyable !

Ça y est, le Steam Deck est disponible, et je trouve que c’est un super produit (sur le papier, tout du moins). J’écris donc ce petit article pour tenter de me faire l’avocat du diable, de prendre du recul, et de présenter mes arguments en faveur du Steam Deck qui ne semblent pas être très discutés ailleurs.

Une très bonne vidéo sur l’appareil est celle de Dave2D que je vous recommande vivement ! La vidéo de LTT est également intéressante et positive malgré son titre qui semble annoncer une déception.
Je n’ai rien à vendre, mais j’aime la technologie, j’aime l’innovation, et j’aime quand on prend des risques. Voici donc mon humble avis sur ce produit.

Valve et le Hardware

On connaît Valve pour ses jeux iconiques (Team Fortress 2 et Portal ont notamment eu une place importante dans mon expérience de jeux vidéo) et sa plateforme de vente de jeux vidéo dématérialisée Steam.

Audacieux dans les jeux vidéo qu’ils conçoivent, ils ont également voulu l’être dans leurs conceptions de matériel électronique. On ne pourra jamais leur reprocher le fait qu’ils aient pris des risques dans toutes leurs créations, avec des objets qui ont souvent floppés mais pour moi à cause d’une seule raison : ils ciblent une niche (notamment les joueurs PC qui s’intéressent aux avantages des consoles). Tout le monde testait les produits à travers leurs yeux, sans imaginer les vrais usages et les personnes à qui ça pourrait être réellement utile. Les utilisateurs pour qui étaient faits ces produits les ont généralement adorés. Ce sentiment arrive souvent avec des projets un peu originaux ou innovants, comme la Ouya à l’époque ou plus récemment la Citroën Ami, et ce n’est pas étonnant, la majorité se fait souvent plus entendre que la minorité lorsque cette première est mécontente.

Le Steam Controller et le Steam Link, de beaux produits, bien finis et innovants

Pour le petit récapitulatif de ce que Valve a tenté :

  • Les Steam Machines, des PC sous SteamOS (Linux) pensés pour être utilisés comme des consoles de salon. Ça a vite floppé (l’émulation Windows était moins avancée à l’époque, et le support Linux très faible, ce qui n’a pas aidé).
  • Le Steam Link, un appareil permettant de streamer/caster l’écran de son PC sur sa télé par le réseau, permettant ainsi de faire du couch gaming ou des jeux en coopération locale (Overcooked, Towerfall, Toto Temple… j’adore ces jeux !) dans son canapé en utilisant les ressources de son ordinateur sans grand surcoût et sans latence perceptible. L’appareil pourrait être un peu plus agréable à utiliser niveau interface et vitesse de connexion au PC, mais c’est du chipotage : ça fonctionne bien et c’est pratique. Ça a floppé car probablement trop de niche, j’en ai fait l’acquisition lorsqu’ils vidaient les stocks et les vendaient à 15 €, c’est un très bon produit.
  • Le Steam Controller, une manette toute ronde (et très ergonomique, on y retrouve un sentiment similaire aux manettes de Ouya, ça tombe bien dans les mains) avec un gyroscope intégré (à l’époque c’était cool, et j’adorais ça pour jouer à DiRT Rally avant d’acheter un volant) et deux trackpads, notamment celui de droite qui remplace le joystick habituellement utilisé sur les autres manettes. Les pads sont vraiment un excellent concept pour les gens qui, comme moi, sont nés avec un clavier et une souris et non une manette : diriger une caméra 3D de manière précise à la manette est un CAUCHEMAR, et je prends très peu de plaisir à jouer à un FPS ou TPS qui demande de la précision à la manette à cause de ça. Les pads avec retour haptique, c’est le mix parfait entre une souris et un joystick, j’arrive à être relativement précis et c’est bien plus agréable (un peu comme le fait qu’un Magic Trackpad soit bien plus agréable qu’une souris pour une utilisation quotidienne/bureautique sur un ordinateur). Les possibilités de configuration de la manette sur Steam sont impressionnantes, et c’est là aussi ce qui a compliqué la démocratisation de la manette : les commandes doivent être adaptées aux jeux, alors que d’habitude ce sont les jeux qui s’adaptent aux commandes (usuelles) des manettes, ce qui en fait un objet de bricoleur qui aimera passer du temps à bricoler ses réglages.
  • Le Valve Index, un casque VR qui malgré son prix assez élevé (plus de 1 000 € pour le pack de base), est probablement le produit Valve ayant le mieux marché. C’était un très bon casque, mais depuis le Quest, et surtout le Quest 2, il s’est fait un peu dépasser (comme tous les autres casques par ailleurs).

Le Steam Deck

Valve revient aujourd’hui sur son marché d’origine : le jeu vidéo 2D, sur console. Point de Steam Machine cette fois, mais un appareil portable qui s’apparente à une Switch, sans pour autant pouvoir s’y comparer directement.

Le Steam Deck, wouaw !

On a donc ici un gros pavé noir avec toutes les commandes que l’on pourrait espérer avoir : deux joysticks, un pavé directionnel, quatre boutons de façade, deux trackpads avec retour haptique (youpi !), quatre gâchettes à l’arrière et quatre gâchettes au dos (encore youpi !).

Le prix & Les jeux

420 € pour 64 Go, 550 € pour 256 Go, 679 € pour 512 Go.

On est sur un prix conséquent, mais toujours 2 à 3× inférieur au prix des produits concurrents, avec une puissance globalement supérieure, une meilleure plateforme ouverte, une meilleure construction, un meilleur système de dissipation thermique, une meilleure réparabilité (Valve a quand même fait une vidéo sur comment démonter le Steam Deck et y changer des composants, je ne sais pas quel autre fabricant fait ça aujourd’hui), etc.

Ensuite, on imagine la cible, à savoir un joueur PC comme moi, qui possède à l’heure de l’écriture de cet article une bibliothèque Steam de 700 jeux tout pile. J’achète un Steam Deck et je retrouve la majorité de mes jeux sans coût supplémentaire, avec des sauvegardes synchronisées, et du multijoueur sans abonnement (oui, ça existe encore en 2022, sur la Switch notamment).

Mon profil Steam

D’après SteamDB, mon compte Steam vaudrait entre 2 548 € (en additionnant les prix les plus bas qui ont été mis sur la boutique Steam) et 8 771 € (en additionnant les prix actuels des jeux au 28/02/2022, avec les éventuelles promotions en cours), j’ai donc une grande majorité de jeux payants. Aussi, j’avais fait les comptes il y a quelques années, et tous ces jeux m’ont coûté entre 300 et 500 €, merci les promotions mais surtout les Humble Bundle que j’achète depuis des années : rien qu’un an de Humble Choice à 5 €/mois m’a permis d’obtenir 144 jeux de qualité pour 60 €, soit le prix d’UN SEUL jeu Switch récent. Les gens adorent comparer le Steam Deck à la Switch car le format est semblable bien que la cible soit très différente, mais pour aller dans ce sens, je pourrais obtenir une Switch (270 € sur Amazon) et 5 à 6 jeux pour le prix de mon Steam Deck 256 Go et ses centaines de jeux compatibles (que j’ai de toute façon déjà achetés puisque j’y joue sur PC ! Donc je ne peux pas vraiment prendre en compte leur prix dans l’achat d’un Steam Deck).

Mon compte Steam sur SteamDB Calculator

Et tout ça c’est sans parler du fait que le Steam Deck est une plateforme ouverte, sur laquelle il est possible (et encouragé par Valve) d’installer d’autres systèmes (Windows par exemple) et d’autres lanceurs, donc à moi tous les jeux Epic Games que l’on m’offre toutes les semaines (plus de 200 jeux dans ma bibliothèque aujourd’hui), les jeux GoG, les jeux itch.io (rien que le bundle pour la Justice Raciale et l’Égalité permettait d’obtenir des centaines de jeux dont beaucoup d’indépendants), le cloud gaming, l’émulation, les fantasy console à la Pico-8… Il y aura peut-être besoin d’adapter les commandes, mais on arrivera à faire fonctionner la majorité des jeux (relativement à la puissance disponible) et je suis certain que la communauté sera présente, comme elle l’a été pour le Steam Controller.

Tout ça, c’est bien beau, mais tous les jeux ne sont pas compatibles, même au sein de Steam. Les chiffres donnés ci-dessus sont donc faux en l’état, mais permettent d’avoir une idée du marché et des bibliothèques des utilisateurs. Valve valide petit à petit les jeux et leur attribue un niveau de jouabilité : compatible (fonctionne parfaitement), jouable (fonctionne, mais nécessite peut-être une configuration supplémentaire, ils parlent principalement des contrôles), non supporté et non vérifié (pour l’instant). Valve a mis en ligne une page il y a quelques jours permettant de vérifier la compatibilité de ses jeux avec le Steam Deck.

Compatibilité de ma bibliothèque Steam avec le Steam Deck

C’est sympa, mais le plus intéressant est CheckMyDeck, qui donne la date de vérification des jeux et le pourcentage de jeux jouables. Actuellement, 18 % de ma bibliothèque est jouable (dont 11,5 % complètement compatibles), et le pourcentage augmente quotidiennement. La plupart des jeux incompatibles sont des jeux en réalité virtuelle, c’est donc totalement normal. Le petit reste (Surviving Mars, PICO PARK, Outlast…) est probablement développé d’une manière un peu différente et pourra sûrement être rendu compatible par une future mise à jour du jeu ou des drivers.

Ma bibliothèque Steam sur CheckMyDeck

Ce site rassemble tous les jeux testés sur le Steam Deck et informe des éventuels soucis que l’on peut notamment rencontrer sur les jeux « jouables » (comme prévu, ce sont principalement des problèmes de contrôles, par exemple le jeu affiche des icônes de souris, clavier ou manette au lieu des icônes du Steam Deck, rien de grave).

Pour info, SteamOS 3.0, le système du Steam Deck, est basé sur Arch Linux, mais arrive a faire fonctionner de nombreux jeux Windows grâce au moteur d’émulation de Valve nommé Proton, qui fonctionne étonnement bien et qui est en constant développement.

Dernièrement, il semblerait que de plus en plus de jeux, moteurs (Unity, Unreal Engine…) et outils de développement (Vulkan…) s’intéressent aux plateformes différentes de Windows, soit pour gagner en indépendance, soit pour attaquer les marchés mobiles, etc. On peut donc espérer voir de plus en plus de jeux compatibles nativement avec Linux à l’avenir, et donc des optimisations et une liberté encore meilleures.

Le Stockage

On trouve le Steam Deck dans 3 configurations différentes, 64 (NAND), 256 ou 512 Go (NVMe). Je pense qu’un bon point de départ est le modèle 256 Go, les jeux pèsent assez lourd aujourd’hui surtout si on souhaite jouer à quelques AAA ou même FPS comme PUBG ou Apex. Tous les modèles ont quand même un emplacement de microSD qui d’après les tests ne réduit pas les performances (sur les temps de chargement des jeux par exemple) par rapport au SSD, bonne nouvelle ! Le Steam Deck supporte ainsi les cartes SDXC qui peuvent atteindre une capacité de 2 To. En pratique, on ne trouve pour l’instant que des microSD de 1 To max, comme cette SanDisk Extreme. À de meilleurs rapports capacité/prix, on trouve par exemple cette SanDisk Ultra 512 Go à 70 €, pas si mal et on peut toujours en avoir et en transporter plusieurs facilement si besoin.

On a également accès au cloud gaming, notamment avec Steam Remote Play nativement implémenté qui permet de streamer des jeux depuis son PC personnel, parfait en réseau local ou si l’on possède une bonne connexion fibrée. Par la suite, il sera probablement possible d’utiliser des services tiers tel que NVIDIA GeForce Now qui fonctionnent eux aussi de mieux en mieux.

L’Autonomie

Tout le monde parle d’une autonomie allant de 1h30 à 2h, et le site officiel annonce de 2h à 8h d’autonomie. En effet, 2h ce n’est pas très long, mais c’est ce que l’on obtient avec un jeu 3D AAA qui pompe beaucoup, hors ce n’est pas la majorité des jeux. Je me vois personnellement très bien jouer sur un Steam Deck à des jeux indés comme The Binding of Isaac, Faster Than Light, Into The Breach, Hollow Knight, etc. qui eux permettront évidemment d’obtenir des heures supplémentaires d’autonomie. Bon, l’excuse de « il suffit de jouer à des jeux moins gourmands offre une meilleure autonomie » n’est pas vraiment recevable, ça dépendra des utilisateurs et des styles de jeux bien entendu, et j’espère que la prochaine version permettra d’obtenir une meilleure autonomie (les chiffres réels ne sont pas tant éloignés que ça d’une Switch, ça reste donc très correct).

Autrement, je trouve que 2h n’est pas si ridicule pour une session de jeu, si bien sûr on a la possibilité de brancher la console entre deux sessions. Une batterie externe classique de 40 Wh permettra ainsi de doubler l’autonomie pour une quinzaine d’euros. Certes, c’est peu pratique, mais c’est une solution et Valve a bien pensé à mettre le port USB-C sur le haut de la console et non le bas, permettant ainsi de continuer à l’utiliser sans gêne pendant la charge.

L’Encombrement & Le Poids

Avec ses 670 g, le Steam Deck est une belle bête. Ce format se justifie par la puissance qu’offre la console, son autonomie, son nombre important de contrôles et surtout son ergonomie. Beaucoup d’utilisateurs de Switch se sentent un peu « crispés » en l’utilisant : les joysticks sont plus petits, les JoyCon tout plats… Les premiers retours sur l’ergonomie du Steam Deck sont très bons, et le format ne semble pas être un frein une fois l’habitude prise, il sera peut-être compliqué d’y jouer à bout de bras, mais si on a un support devant soi, ça ne devrait pas être un problème. Les joysticks d’une taille confortable seront peut-être moins sujets au drift (dérive) que ceux des Joycon. La prise USB-C au-dessus permet également d’utiliser facilement la console en la branchant, contrairement aux appareils similaires qui mettent la prise en bas pour une raison inconnue.

Ce qu’il manque

Je ne vois pas beaucoup de défauts pour le moment, il me manque encore une expérience avec le produit en main. Je pense cependant qu’une bonne évolution serait de réduire la taille des bordures de l’écran, sans forcément rendre l’écran plus grand (car 7″ en 16:10 semble déjà pas mal, c’est la diagonale d’écran d’un iPad Mini), donc si possible en réduisant plutôt la longueur et largeur de la console.

Il n’y a plus qu’à attendre que plus de jeux soient compatibles, ceux-ci m’intéressant particulièrement :

  • Apex Legends (utilise Easy Anti-Cheat)
  • Rocket League (utilise Easy Anti-Cheat et n’est malheureusement plus disponible sur Steam)
  • Dead by Daylight (utilise Easy Anti-Cheat)
  • Des jeux de course comme DiRT 5, DiRT Rally 2.0, Assetto Corsa, Wreckfest
    Valve a annoncé il y a quelques mois qu’ils travaillaient sur le support d’Easy Anti-Cheat avec Proton, il n’est donc pas impossible de voir ces jeux devenir compatibles dans quelque temps.

Mise à jour du 12/02/2022 : Apex est maintenant compatible et tourne très bien ! De plus en plus de jeux sont compatibles : 2 000 jeux ont été testés au total. 22 % de ma bibliothèque sont maintenant jouables. Microsoft a même annoncé la compatibilité des jeux édités par ses studios. DiRT Rally 2.0 et Wreckfest sont maintenant compatibles. Ça va très vite !

Conclusion

Le Steam Deck a vraiment l’air d’être un excellent produit ! Je trouve très bon le concept original (voire même innovant), j’aime voir de nouveaux produits et une telle prise de risque. J’espère vraiment que le produit va fonctionner pour Valve, car c’est encore un super hardware, qui cette fois pourrait peut-être toucher un peu plus de personnes que leurs précédentes tentatives. Bravo Valve, et merci !

Casques sans fil : Logitech G Pro X et Steelseries Arctis 7/7+

Les écouteurs sans fil sont aujourd’hui très répandus et représentent probablement la majorité des écouteurs vendus, [ont aujourd’hui remplacés en grande partie (et même je pense en majorité) les écouteurs filaires], tout simplement parce qu’ils ont peu de désavantages par rapport à leurs homologues filaires. J’utilise pour ma part des Edifier TWS NB2 qui me conviennent très bien. On connait également les casques Bluetooth qui fonctionnent de la même façon mais dans un autre format pour ceux qui préfèreraient.

product image
Edifier TWS NB2

Un autre type de casque très répandu sont les micro-casques pour ordinateur, souvent dit « gaming ». Ils offrent plusieurs avantages dont une bonne isolation des sons extérieurs, un confort accru lors de longues sessions (extra auriculaire), une meilleure spatialisation du son (utile en jeu) et un micro qui capte normalement peu les bruits parasites alentours et évite un écho comme avec des enceintes lors de communications en jeu ou visioconférence. Le souci, c’est qu’il y a généralement un câble, qui vient nous limiter dans nos déplacements et faire des retours de bruit parasites dans les oreilles lorsqu’il frotte contre les vêtements ou le bureau. Heureusement, la technologie nous permet aujourd’hui d’avoir des casques sans fil avec des bandes passantes élevées et sans aucune latence perceptible (~16 ms), grâce à un dongle USB qui permet d’utiliser un protocole propriétaire plutôt que du Bluetooth, plus standard mais plus limitant.

J’ai d’abord fait l’acquisition d’un Logitech G Pro X Wireless pour 135 € (prix à la sortie : 200 €), faisant confiance à la marque et appréciant son design plutôt sobre et élégant. J’en étais globalement plutôt satisfait, bien que le micro soit d’un peu moins bonne qualité que son homologue filaire. Malheureusement, j’ai dû m’en séparer à cause d’un gros défaut de conception, qui a finit par fortement me déranger et même me causer de légères migraines : la molette de réglage de volume ne règle pas le volume de l’amplificateur audio mais celui du système d’exploitation. En gros, la molette est libre et va régler le volume de la source (Windows, macOS…), le volume dans le casque est lui toujours au maximum, ce qui va créer un souffle d’arrière plan en permanence, que l’on entend facilement à faible volume ou sans son. Beaucoup de personnes s’en plaignent sur internet, je ne suis donc pas un cas isolé, et j’avais le souci avec tous les périphériques sur lesquels j’ai testé le casque.

Casque Gaming Logitech PRO X avec BLUE VO!CE
Logitech G Pro X Wireless

Autre défaut, c’est qu’en utilisation avec macOS, le micro avait une latence de 0,5 à 1 seconde. Le casque est certes bien donné comme uniquement compatible avec Windows, mais c’est très bizarre, et il apparaît pourtant bien dans le logiciel G Hub pour Mac.

Exit le casque Logitech, j’ai ensuite réalisé un tableau comparatif des principaux casques sans fil du marché. Il est disponible ici mais n’est plus à jour, j’utilisais les prix de l’époque et certains points ont évolués depuis. Au final, le Steelseries Arctis 7+ me semblait être le plus intéressant pour mon utilisation, mais il venait de sortir (environ une semaine avant), n’était pas en stock et coûtait un peu cher avec un prix de base de 200 €. Je me suis rabattu sur sa version précédente, l’Arctis 7, que j’ai pu trouver à 100 €.

J’ai un peu surévalué le HyperX Cloud Flight S : les boutons ChatMix sont moins pratiques qu’une molette et la charge sans fil n’est pas pratique en déplacement

Le Steelseries Arctis 7 est un très bon casque : confortable avec son bandeau élastique, un design sobre, 24h d’autonomie, la molette de volume règle le volume de l’amplificateur du casque, il peut être utilisé en mode filaire même s’il n’a plus de batterie, il possède une molette « ChatMix » qui permet de mixer le volume entre les deux sources audio qui apparaissent sur l’ordinateur (« Gaming » et « Chat »), fonctionnalité extrêmement utile pour ajuster en temps réel l’équilibre entre le volume de son jeu/sa vidéo et le volume de son appel vocal, plus besoin d’aller trifouiller dans les réglages son des différentes applications, je ne peux plus m’en passer !


 Headset viewed from side angle
Steelseries Arctis 7, avec son micro rétractable

Je suis ensuite tombé sur le modèle Arctis 7+ à un prix intéressant (135 €) et ai décidé de le prendre à la place de mon Arctis 7.

Le produit est quasiment identique mais la boîte a bien changée. « Casque de jeu sans fil et sans perte » est devenu « Casque de gaming sans fil sans perte », intéressant…

L’Arctis 7+ possède quelques différences que je détaille ici et dont j’en ai découvertes certaines car elles ne sont pas vraiment expliquées ailleurs sur internet :

Arctis 7 à gauche vs. Arctis 7+ à droite, le bandeau est moins joli sur le 7+
  • Le bandeau est maintenant d’un gris uni, au lieu d’un gris avec un motif de lignes qui se croisent (je préférais le motif, tans pis, ça peut toujours se changer si on a envie).
  • L’autonomie passe de 24h à 30h, en soit pas un gros changement, 24h étant déjà beaucoup, mais je gagne quand même 1 ou 2 journées sans avoir à le brancher avec mon utilisation.
  • La prise de recharge passe du micro-USB à l’USB-C, un changement très appréciable quand tous les autres périphériques se rechargent déjà en USB-C.
  • Le dongle devient tout petit et USB-C (avec une rallonge USB-A pour le brancher à un ordinateur), ce qui permet d’utiliser le casque avec un iPad Pro, un smartphone, un Oculus Quest 2 (pas réussi avec mon Oculus Quest 1, à réessayer), une Switch, une PS5… On perd cependant la LED qui indique si le casque est connecté (pas très important) et les deux prises jack qui permettaient de basculer automatiquement sur des enceintes à l’extinction du casque (la sortie était de mauvaise qualité, j’entendais un souffle dans mes enceintes, je ne l’utilisais donc pas de toute façon).
  • Pour allumer et éteindre le casque, on reste appuyé 1 à 2 secondes sur le bouton d’alimentation, contre 4 à 5 secondes avant. Ça ne paraît pas être grand chose mais comme on fait l’opération à chaque fois que l’on veut utiliser le casque (pour l’extinction, c’est automatique après 5 minutes sans activité), ça devient vite très appréciable.
  • Le bouton d’alimentation permet maintenant de contrôler le média en cours de lecture : un appui met en pause, deux appuis passent au morceau suivant, trois appuis passent au morceau précédent. Là encore, plutôt pratique !
  • Le ChatMix n’est plus “natif” : le dongle apparaît comme une seule sortie audio (et une entrée pour le micro bien entendu) au lieu de deux, et il faut utiliser le logiciel Steelseries GG pour retrouver les sorties audio virtuelles et effectuer la balance avec la molette dédiée. C’est un peu dommage car moins réactif, moins compatible avec d’autres systèmes, plus complexe à mettre en place et ça remplit la liste des sources audio. Ça leur permet, je pense, de gagner en bande passante (ce qui explique peut-être la qualité du micro un peu meilleure), mais c’est un peu moins pratique.
  • Le casque émet des bips à la connexion, déconnexion et à la mise en sourdine du micro. Ils ne sont pas désactivables ni réglables en volume.
  • Les soucis de charge semblent avoir été corrigés : avec l’Arctis 7, il arrivait que le casque branché ne se mette pas à charger, c’est un problème qui arrive à plusieurs utilisateurs et Steelseries recommande d’effectuer une réinitialisation de casque (petit bouton sous la mousse d’oreillette gauche, ça n’a pas aidé pour moi) et d’utiliser le câble micro-USB fourni avec le câble (j’utilisais un câble tiers, ça me paraît bizarre mais est-ce que c’était la cause des soucis ?). Aussi, le voyant d’alimentation clignote maintenant pendant la charge même lorsque le casque est éteint (sur le 7, c’est la LED de sourdine micro qui s’allumait, on ne pouvait pas connaître le niveau de charge autrement).
Le nouveau dongle est tout petit et sans câble !

Ce qu’il lui manque, c’est un moyen de changer automatiquement la source audio dans Windows à l’allumage/extinction du casque, pour repasser sur des enceintes par exemple (ce que faisait physiquement l’ancien dongle). Le logiciel sait lorsque le casque est connecté ou déconnecté, il ne manque donc plus que la fonctionnalité logicielle à développer, mais Steelseries préfère apparemment développer sa solution de son surround virtuel « Sonar » qui intéressera beaucoup moins de monde…

Steelseries Arctis 7+

Pour conclure, c’est un excellent casque, très complet et avec une fonctionnalité « ChatMix » très pratique. Le passage du 7 au 7+ vaut le coup à mes yeux, bien que mon nouveau modèle couine légèrement au niveau de l’axe de rotation de l’oreillette droite. Une conception classique (comme le casque Logitech) est peut-être moins élégante, mais elle reste plus simple, plus solide et moins sujette à ce genre de bruit parasite. Les mousses des oreillettes sont en tissus et ne sont pas très épaisses, ce qui me fait légèrement mal aux oreilles après une longue session, j’ai donc commandé des mousses en similicuir (similaires à celles du Logitech) plus épaisses qui me tiennent également un peu moins chaud.

Je ne recommande pas le Logitech G Pro X Wireless à cause de son évident défaut de conception qui provoque un souffle permanent sur un casque relativement haut de gamme à 200 € (aucun souci pour la version filaire selon votre DAC, mais attention quand même aux parties plastiques des oreillettes en imitation métal avec le logo Logitech au milieu, elles ont tendance à vite se salir).

Ah et s’il vous plaît, arrêtez de concevoir des produits où le voyant est SUR le bouton, car quand on appuie sur le bouton, on ne voit plus le voyant… Ce ne serait pas beaucoup plus contraignant ni plus cher d’avoir un voyant séparé du bouton.

Logitech G29 : un bon volant à un prix abordable

Mon intérêt pour le simracing

Cela fait maintenant un moment que je m’intéresse au simracing, cette discipline qui consiste à jouer à des jeux de conduite ou course automobile mais dans un genre simulation plutôt qu’arcade, généralement en utilisant des périphériques permettant de reproduire le plus fidèlement possible une conduite réelle. Les intérêts sont multiples : gagner des compétences de conduite (car cela reste de la simulation), essayer de nouvelles disciplines

J’ai principalement passé du temps sur les jeux/simulateurs DiRT Rally et maintenant DiRT Rally 2.0, et j’ai pu essayer d’autres jeux à l’occasion tels que F1 2020, Assetto Corsa et l’emblématique simulateur de conduite de camion : Euro Truck Simulator 2. Pour le pilotage, j’utilisais mon Steam Controller en mode gyro, c’est-à-dire que je pouvais le tourner comme un volant. Cette technique offre une meilleure précision qu’un joystick, mais ne propose aucun retour d’information de l’état de la voiture et du terrain dans les mains.

Valve enterre le Steam Controller
Le Steam Controller, une manette incroyable développée par Valve

La recherche d’un volant

Appréciant la discipline, j’ai eu envie d’essayer un périphérique plus adaptée à celle-ci : le volant et le pédalier. J’ai regardé beaucoup d’avis et de tests et je me suis au final concentré sur deux modèles : le Logitech G29 et le Thrustmaster T300 RS GT. Ces deux volants, sortis il y a déjà de nombreuses années, sont un bon moyen d’essayer ce genre de périphérique car ils proposent tous les deux le « minimum vital », à savoir un pédalier de bonne qualité, un volant de bonne qualité et surtout un « retour de force » actif.

Le retour de force est un mécanisme qui relie un moteur à l’arbre de direction afin de faire forcer ou vibrer le volant, en fonction du véhicule, de la surface sur laquelle on roule, etc. Il devient ainsi beaucoup plus facile, intéressant et amusant de conduire : le volant revient tout seul au centre comme dans un vrai véhicule, et on ressent beaucoup mieux ce qu’il se passe sur la route, par exemple lorsque les roues décrochent en arrivant un peu vite dans un virage ou en roulant sur une zone de verglas.

Le modèle de Thrustmaster propose certains avantages, notamment un meilleur ressenti au niveau du retour de force : le réducteur interne utilise des courroies, il est plus « lisse » et réaliste que celui du Logitech G29 qui utilise des engrenages. Cependant, au niveau de la fiabilité, des finitions, du pommeau de vitesse abordable, et du prix, c’est le G29 qui gagne. Ces volants sont régulièrement en promotion, et c’est ainsi que j’ai commandé le G29 chez Amazon pour 210 €.

Après une première commande annulée au beau milieu de la livraison à cause d’un « endommagement du colis », j’ai reçu le gros carton qui ne contient que le strict nécessaire : le volant, le pédalier, l’alimentation et une feuille d’instruction sans texte.

Premières impressions

Les finitions sont excellentes. J’ai vu différents avis qui se moquaient un peu de celles-ci, mais pour 200 €, je trouve que c’est très qualitatif. Le volant est en simili-cuir, les coutures sont de bonne qualité, les palettes de changement de vitesse sont en métal, les pédales sont en métal et ont également un bon ressenti (le frein pourrait mieux faire cependant). Logitech est plutôt bien réputé pour la qualité et fiabilité de ses produits, et on retrouve ces principes ici.

Un volant bien fini, beaucoup de pièces (métalliques et plastiques) pour le prix

J’avais vu un avis sur internet qui disait que les palettes n’étaient « que de vulgaires bouts de métal », ce qui m’a fait doucement rire en voyant que ma Peugeot 1007, qui est une vraie voiture de seulement 10 ans à plus de 16 k€ neuve, possède des palettes au volant en plastique de BIEN moins bonne qualité (et bien moins satisfaisantes à l’usage).

Les pédales, préférablement calées contre un mur, ou sur un tapis (il y a une barre de « pics » à déployer dessous dans ce cas pour bien accrocher)

Petit défaut sur les pédales : je ne comprends pas l’emplacement du trou de sortie du câble. Il est trop à l’arrière, ce qui fait que contre un mur, le câble se fera en partie écraser. Il aurait pu être décalé plus sur le côté, ou plus vers le haut, et il n’y aurait pas eu de souci.

Autrement, seule la couronne rouge en bas à droite du volant fait un peu « cheap », avec un jeu important, exactement comme la molette de réglage de volume sur l’autoradio d’une Mercedes CLA de 2015 (comme quoi, Mercedes ne fait pas forcément mieux… 😀). C’est vraiment un détail, surtout que cette molette est très rarement utilisée, en tout cas sur PC.

Une molette encore pire dans une Mercedes CLA, une voiture à 35 k€

Installation

Les instructions, très simples et succintes

Je branche le pédalier au volant (prise DB9, étonnant) et le pose par terre, je branche l’alimentation au volant, je fixe le volant au bureau (il y a deux étaux qui serrent le bureau de chaque côté), je branche le volant au PC et il commence sa calibration (il tourne jusqu’aux extrémités avant de revenir au centre). Ça fait vite beaucoup de câbles, dont on peut ranger les excédents sous le volant en réalisant des boucles, ce qui ne sera pas mon cas puisque je n’ai pas de châssis dédié et retirerais donc le volant à chaque fois que je ne l’utilise pas.

Le pédalier glisse peu grâce aux pads anti-dérapants présents dessous, mais il faudra quand même le caler contre un mur ou le fixer plus sérieusement sous peine de le pousser en jeu, notamment en freinant. Le volant tient bien mais il lui manque peut-être des pads en silicone à l’endroit où il serre le bureau, pour éviter de le tirer lors de la conduite.

Au premier branchement du volant, j’ai tout simplement eu un écran bleu. Après le redémarrage du PC sous Windows 11, le volant n’était pas détecté dans le logiciel G Hub, même en le débranchant et rebranchant. J’ai débranché ma souris Logitech G600, redémarré l’ordinateur et réessayé. Là, le volant apparaissait mais restant bloqué sur « Connexion en cours » ou « Initialisation du profil ». Après une désinstallation complète de G Hub (un peu fastidieuse car le logiciel était toujours là, j’ai dû supprimer des fichiers à la main à différents endroits…), puis une réinstallation, puis un redémarrage, le tout sans brancher ma souris, le volant est apparu !

Le logiciel G Hub assez énervant, avec le volant qui ne veut pas se connecter

J’ai pu vérifier son bon fonctionnement, je n’ai pas eu besoin de configurer quoi que ce soit. Par la suite, j’ai encore eu des problèmes pour accéder au volant depuis G Hub, je ne sais pas comment faire : dois-je réinstaller Windows ? Changer de souris pour ne pas avoir d’autre périphérique Logitech ? L’expérience côté logiciel est très mauvaise. Ce n’est pas si grave car une fois qu’un jeu supporté est lancé, il détecte correctement le volant même si le logiciel G Hub n’y arrive pas.

Utilisation

J’ai ensuite lancé mon jeu/simulateur automobile préféré, DiRT Rally 2.0, et ai commencé à rouler sur différentes surfaces et dans différents pays. C’est un petit peu étrange au début et il faut s’habituer au retour de force et aux informations qu’il essaie de nous communiquer. On prend cependant vite goût au système, et on sent bien la perte de sensation dans le volant en passant du bitume sec au verglas, par exemple.

Rallye en Suède

Sur F1 2018 et F1 2020, les pistes sont identiques en tout point contrairement au rally, on se rend donc plus compte des sensations qui sont plus facilement répétables. Si on a le malheur de sortir de piste pour aller rouler dans les graviers, c’est le massage de bras assuré, le volant se met à vibrer fortement pour un effet assez amusant !

Sur Euro Truck Simulator 2, qui consiste à réaliser des livraisons à travers l’Europe en poids lourd, le sentiment est tout autre : le volant est plus lent à revenir au centre et l’état de la route est bien plus amorti, ce qui propose donc une conduite bien moins sportive et violente, exactement ce que l’on attend en conduisant un camion.

Conclusion

Je trouve que ce volant est une très bonne porte d’entrée dans le monde des périphériques de simracing. Il propose une solution tout-en-un abordable avec de très bonnes finitions, un bon ressenti et une excellente compatibilité sur tous les jeux automobiles. Son retour de force n’est pas parfait mais il est déjà assez convaincant et permettra sans problème de s’amuser et de s’améliorer.

Difficile de trouver beaucoup de défauts au vu de la qualité globale du produit par rapport à son prix : généralement de 200 € à 250 € selon promotions. Le T300 RS GT de Thrustmaster proposera peut-être un meilleur retour de force mais perdra en fiabilité, finitions, qualité du pédalier, pommeau de vitesse abordable et prix (~300 € avec les meilleures promotions). Le G29 propose un levier de vitesse basique et pas des plus solides mais à un prix défiant toute concurrence : 30 € selon les offres du moment.

Si l’on souhaite passer au niveau supérieur, on trouvera ensuite des retours de force avec moteur en « direct drive », n’utilisant plus de réducteur mais un moteur brushless directement sur l’axe de direction du volant. L’une des solutions les plus abordables se trouve chez Fanatec avec la base CSL DD à 350 €, à laquelle il faudra rajouter un volant (~140 €) et un pédalier (~80 €) pour arriver à une configuration similaire au G29, soit un total proche des 600 € : trois fois le budget d’un G29, sans compter la pédale d’embrayage, le levier de vitesse et le frein à main pour lesquels il faudra ajouter quelques centaines d’euros.

Nouvelle hausse de prix automatique chez SFR

Cela faisait un petit moment que ça ne m’était pas arrivé : une « amélioration automatique » de mon forfait mobile Red by SFR.

J’ai déjà un forfait chez eux depuis quelques années, au début 10 €/mois pour 40 Go puis par la suite 12 €/mois pour 100 Go. Au vu de mon utilisation actuelle, qui a quelque peu changée depuis, 30 à 40 Go me suffiraient aujourd’hui, mais il n’existe pas de tel forfait ou en tout cas pas à un prix raisonnable (même les forfaits 20 Go ne se font en ce moment plus ni chez B&You, ni chez Red).

Il y a quelques jours, un mail m’annonce que je vais bénéficier d’une nouvelle offre contenant plus de gigas (comme si 100 Go n’était déjà pas assez) : 130 Go/mois « pour seulement 3 € de plus par mois ». C’est en bas du mail qu’il faudra regarder pour obtenir le lien permettant d’annuler l’offre, mais jusqu’à quand ? On sait déjà depuis le temps que les forfaits ayant un « prix à vie » sont tous voués à augmenter un jour ou l’autre, sans possibilité de refuser cette augmentation…

On peut également depuis son espace client changer d’offre mobile (sans avoir à demander une nouvelle carte SIM), quelque chose que ne permet pas de faire B&You, pratique ! La petite chose amusante c’est que l’on me propose d’obtenir un forfait avec la même quantité de données… pour seulement 1 € de plus par mois.

L’intérêt de la manœuvre me semble discutable, et je me demande si des clients ont déjà réalise ce changement de forfait, qui ne sert qu’à payer plus cher son forfait.

Expérience (décevante) de SAV Oculus

L’Oculus Quest est mon premier casque de réalité virtuel, et quel appareil impressionnant ! Malheureusement, tous les produits semblent avoir un petit souci de conception différent à chaque fois : pour le CV1 c’était les haut-parleurs intégrés qui finissaient par lâcher, pour le Quest 2 c’est la sangle de maintien Élite qui finit par casser, et sur le Quest 1 dont le miens ce sont les gâchettes des manettes qui finissent par couiner. Voici mon expérience avec le support client :

  1. Après quelques mois (d’utilisation plutôt modérée), les gâchettes de mes deux manettes se sont mises à couiner/grincer. Je n’ai jamais vu une autre manette (plus classique) avoir ce souci. Le problème est dérangeant car le bruit s’entend même en jeu et casse ainsi l’immersion qu’Oculus met tant en avant. Les deux manettes sont acceptées en garantie.
  2. Je reçois deux manettes neuves. La droite recommence à grincer assez fortement peu de temps après, elle est de nouveau acceptée en garantie. La personne du support me conseille quand même de démonter ma manette et de mettre un peu d’huile au niveau de la gâchette, faisant ainsi sauter la garantie, sans parler du fait que ces manettes ne sont pas faites pour être démontées avec aucune vis apparente…
  3. Je reçois une manette reconditionnée, rayée à l’intérieur du compartiment batterie (pas qu’un peu) et avec un souci de gâchette de grip, qui reste coincée lorsqu’on la relâche, la rendant vraiment compliquée à utiliser… Elle est acceptée en garantie.
  4. Je reçois une manette reconditionnée, toujours rayée à l’intérieur du compartiment batterie, mais surtout complètement poncée sur les plastiques durs. Cerise sur le gâteau, l’anneau est tout simplement cassé, avec une fissure bien visible. En bonus je mets un courrier avec les manettes pour expliquer tous ces échanges avec le SAV, dans lequel je précise également que je préfèrerai obtenir des manettes neuves ou comme neuves étant donné que c’est déjà le 3ᵉ envoi (je le précise également lors des communications avec le support, mais la communication est tellement bonne qu’apparemment personne n’a aucun pouvoir).
Anneau cassé…
Plastiques poncés/frottés…
  1. Je reçois une manette reconditionnée, toujours rayée à l’intérieur du compartiment batterie (encore plus cette fois), et toujours poncée sur la poignée et l’anneau comme sur la photo ci-dessus…

Ceci est d’autant plus rageant que je prends extrêmement soin de mes affaires, celles-ci étaient donc dans un état réellement comme neuf lorsque je les ai renvoyées.

Que de temps perdu, que ce soit du temps d’utilisation, du temps de garantie ou du temps passé à communiquer avec le service client, à prendre des photos, des vidéos, etc. sans compter les frais qui découlent des déplacements nécessaires pour poster le colis (dans point de vente DHL obligatoirement) ainsi que la relative perte de valeur et perte de qualité du produit… 😕

En espérant que mon témoignage vous permettra de vous faire un avis sur le fonctionnement du SAV Oculus. 🙂

Mise à jour du 4/03/2021 : Oculus m’a expliqué qu’ils ne pouvaient plus m’envoyer de manette neuve car elles ne sont plus en production (le Quest 2 avec ses nouveaux Touch étant arrivé), c’est un peu décevant, il devrait bien y avoir quelques stocks de côté pour des situations exceptionnelles… Ils m’ont proposé de refaire un échange par le même procédé ou de « m’offrir » 30 € de crédit Oculus Store, ce que j’ai accepté puisque le processus ne s’arrêtera autrement jamais et tout ça commence à me prendre bien plus de temps et d’argent que je ne le souhaite. 😕

[CONCOURS] Gérez vos fenêtres efficacement avec Swish

Une des choses que macOS ne fait pas très bien nativement, c’est la gestion des fenêtres. Hormis le Dock qui est très pratique avec la minimisation des fenêtres, un utilisateur macOS aura souvent plusieurs fenêtres ouvertes empilées les unes sur les autres, tel un joyeux bazar. Ce phénomène semble un peu moins présent sur Windows, qui possède des fonctionnalités de « snapping » natives (ainsi que des raccourcis claviers assez complets). Ce principe permet de coller une fenêtre sur un bord ou dans un coin de l’écran pour que la fenêtre se redimensionne automatiquement, permettant ainsi d’avoir par exemple deux fenêtres côte à côte facilement redimensionnables grâce à une poignée centrale. Bizarrement, ce fonctionnement est exactement le même que Split View, disponible sur iPad depuis iOS 11, mais il n’est pas encore apparu sur macOS…

Pour palier cette fonctionnalité manquante, très pratique sur un grand écran (mais aussi parfois sur portable), j’utilise Rectangle, qui malgré une interface un peu austère qui ne rassurera que les power users, permet facilement de lancer une fenêtre dans un coin ou sur un bord. Une fonctionnalité très intéressante de Rectangle est la possibilité de placer une fenêtre sur un tiers ou les deux-tiers de l’écran. Je me sers souvent de cette disposition pour par exemple avoir une console sur un tiers et mon éditeur de code sur deux tiers.
Le petit bonus, c’est que cela fonctionne aussi sur les moniteurs placés à la verticale, en mode portrait : les trois tiers sont ainsi découpés sur la longueur de l’écran et non sur la largeur. Je m’en sers souvent pour placer une vidéo sur un tiers afin qu’elle occupe toute la largeur de mon écran vertical.

J’ai par la suite découvert Microsoft PowerToys grâce à un collègue, qui comprend l’utilitaire FancyZones proposant un fonctionnement similaire et même bien plus complet que Rectangle sur Windows 10. Un must-have !

Un peu déçu d’avoir trouvé un logiciel de productivité meilleur sur Windows que macOS, je me suis mis à la recherche d’un nouveau logiciel, et j’ai découvert Swish.

Swish Icon

D’entrée de jeu, il est important de savoir que Swish est fait pour fonctionner avec une Magic Mouse ou un trackpad, c’est pour cette raison que j’ai évoqué plus haut d’intéressantes alternatives pour macOS et Windows (des raccourcis clavier assez complets sont cependant disponibles, mais ils nécessiteront souvent de lâcher la souris pour les utiliser). Personnellement, sur macOS, je n’utilise que des trackpads (intégré sur mon MacBook Pro, et Magic Trackpad sur mon Hackintosh de bureau) car je trouve que c’est le dispositif de pointage le plus confortable, agréable et optimisé pour ce système, les gestes étant extrêmement bien implémentés, et Swish complète justement très bien cela. Les seuls moments où j’utilise une souris (j’aimerais bien essayer un trackball un jour cependant), c’est pour les jeux-vidéos et sur Windows (le support Magic Trackpad n’étant pas terrible).

Alors Swish qu’est-ce que c’est ? C’est un logiciel développé par Christian Renninger, qui vous permet d’envoyer les fenêtres où vous voulez sur vos écrans d’un simple geste de défilement sur la barre de titre de celles-ci. Non seulement on peut déplacer les fenêtres, mais aussi facilement les minimiser, les maximiser, les mettre en plein écran, changer de fenêtre d’application, changer d’application… Bref, ça gère tout ce qui se rapporte à la gestion des fenêtres, petite démo rapide officielle :

Trailer de Swish

Pour le déplacement des fenêtres sur un écran, on glisse avec deux doigts (comme un défilement) vers la gauche ou droite pour placer une fenêtre sur une moitié d’écran. En glissant vers le haut on maximise, en bas on minimize. Les actions peuvent être découpées en deux, par exemple pour placer la fenêtre dans le coin inférieur droit, on glisse vers la droite, on fait une petite pause puis on glisse vers le bas, et hop, le petit diagramme apparaît et on sait ce qu’il va se passer en relevant ses doigts. Si l’on s’est trompé, il suffit d’appuyer sur Échap ou d’attendre un peu sans bouger (délai configurable dans les préférences) pour que le diagramme disparaisse et qu’aucune action n’ait lieu, parfait !

Le snapping de fenêtre

Swish possède des préférences très complètes, qui permettront de paramétrer diverses choses dont les raccourcis claviers, ainsi que d’avoir une référence complète de tous les gestes disponibles.

Au niveau des défauts de Swish, on pourra citer le fait qu’il ne soit pas
Pour moi, le principal défaut de Swish (qui ne concernera probablement pas beaucoup d’utilisateurs), c’est la gestion des moniteurs à la vertical (mode portrait), puisque dans ce cas les tiers ne s’adaptent pas selon la hauteur de l’écran et l’on ne peut donc pas placer de fenêtre sur un ou deux tiers verticalement. Je garde donc Rectangle pour cette fonctionnalité uniquement, en espérant que Swish sera mis à jour pour supporter ceci par la suite (cet article sera mis à jour si tel est le cas).

Swish n’est malheureusement pas open-source contrairement à Rectangle et PowerToys, mais le logiciel est exempt de bug, très complet et en développement actif (il y a déjà une version M1 pour ceux qui ont la chance d’être sur cette plateforme 🙂). Vous pourrez acheter Swish sur le site officiel (pas d’App Store car c’est contre les règles…) pour 9 €, sachant que le prix devrait augmenter à terme à 15 €. Vous pouvez également obtenir l’application via Setapp. Si vous êtes étudiant et possédez une adresse mail qui se termine en .edu, n’hésitez pas à envoyer un mail au développeur pour obtenir une réduction !

Et grâce au développeur, vous pouvez gagner deux licences de Swish en laissant un commentaire sur cet article et en réalisant les actions suivantes si vous souhaitez augmenter vos chances de gagner 🙂 :

Deux licences de Swish à gagner !

La fibre !

Ça y est, la fibre est arrivée à la maison !

Pour l’historique, lorsque j’étais petit, nous étions chez SFR avec une Neufbox en ADSL, qui proposait un débit max d’environ 800 ko/s en téléchargement, pas terrible (mais il n’y avait pas encore de vidéos FHD ou 4k sur YouTube à l’époque, on s’en sortait 🙂)…

Nous sommes par la suite passés chez Free, avec une Freebox Crystal v5 (alias “la Freebox du pauvre”) pour un débit descendant de 2 Mo/s ou 20 Mbps dans les meilleurs jours, ce qui est le débit max atteignable en ADSL. Le problème de cette box, c’est qu’elle est nulle. C’est le seul routeur que je connaisse qui n’a pas d’interface d’administration locale, tout se passe par internet, à chaque changement de configuration (ouverture de port par exemple), il faut débrancher et rebrancher la box (pas d’option pour la redémarrer), et si jamais il y a un soucis avec la connexion et bien pas moyen d’avoir d’informations puisque tout se passe par internet. Cette box, au look assez moyen (deux pavés empilés l’un sur l’autre), possède le système d’alimentation le plus moche que j’ai pu voir sur un appareil électronique :

Une monstruosité anti-simplicité et anti-ergonomie

Le bloc d’alimentation est déporté, il est gigantesque (en partie car il embarque un système CPL pour communiquer avec le décodeur télé, qui n’a jamais été utilisé chez nous), et la prise baril n’est pas la même que sur la box, il y a donc un adaptateur entre les deux… Autre problème de cette box, c’est qu’elle ne propose pas de WiFi ac (5 GHz), et les performances du WiFi 2,4 GHz n’ont jamais été bonnes (ça reste un point d’accès de box, ce n’est bien entendu jamais très performant, surtout que nous avons en moyenne 20 appareils connectés dessus).

La Freebox Crystal v5

Heureusement, depuis moins d’un mois, nous sommes éligible à la fibre ! Seulement chez Orange/Sosh pour le moment (d’après les sites des différents fournisseurs), puisque c’est Orange qui s’occupe de l’installation de la fibre dans notre quartier. Ni une, ni deux, nous voilà chez Sosh avec leur offre actuelle à 15 €/mois pendant 1 an puis 30 €/mois, tout ça pour un débit de 300 Mbps descendant/300 Mbps montant, soit 15 fois notre débit théorique descendant ADSL et 150 fois le débit théorique montant, pas mal !

Le boîtier de raccordement des fibres, nous y sommes les deuxièmes à être branchés !

Voici donc la Livebox 4 (la 5 existe mais il faut être chez Orange…), plus petite, plus discrète, avec une alimentation comme elles doivent être.

La Livebox 4

Alimentation de la Livebox 4

Il y a également une interface d’administration locale, ouf ! Elle pourrait cependant être améliorée et simplifiée, lors de l’installation, la page web de configuration devait forcément être visualisée en mode paysage, le site suggérant de ne pas utiliser de smartphone, ou d’élargir la fenêtre de son navigateur sur ordinateur… On sent que c’est bien codé… Sur mon smartphone Android avec la dernière version de Chrome, l’interface d’administration ne s’affiche tout simplement pas, la page reste noire. Les application “Ma Livebox” ne sont également pas terribles, elles mettent du temps à se connecter et proposent une configuration très limitée, absolument pas cohérente avec l’interface web.

La carte du réseau local, une fonctionnalité intéressante que n’offrait pas la Freebox

Un point curieux, et un peu triste, c’est que cette box possède un emplacement avec une prise SATA au fond, qui permet d’insérer un disque dur propriétaire et d’accéder à ses données à la fois sur le réseau local mais aussi par internet, faisant donc office de NAS. Il y a un peu moins d’un an, Orange a tout simplement arrêté ce service (probablement pour vendre des abonnements Cloud à la place), cet emplacement ne sert donc plus à rien… On peut toujours brancher un disque en USB3 (uniquement formaté en FAT-32 ou NTFS, même pas en exFAT, c’est honteux…), mais il ne sera pas disponible par internet.

Et maintenant, les débits ! Et bien nous ne sommes pas déçus, les débits réels atteints (sur les serveurs Orange, notamment) correspondent bien à ce que promet l’abonnement, avec quasiment les 300 Mbps en descendant et en montant, ce qui signifie que nous pourrions certainement obtenir des débits plus élevés avec un autre abonnement (ceux à 1 Gbps descendant/500 Mbps montant par exemple), super !

Speedtest depuis un iMac en Ethernet

Le WiFi 5 GHz apporte de bien meilleurs débits qu’auparavant, voici un test réalisé depuis mon Hackintosh situé dans une pièce différente (toujours avec ~20 appareils connectés au WiFi, répartis entre les deux réseaux 2.4 GHz et 5 GHz) :

Speedtest depuis mon Hackintosh sur le WiFi 5 GHz

Je remarque aussi la différence lorsque je stream l’affichage de mon Oculus Quest sur mon iPad Pro : avec la Freebox, c’était impossible d’avoir un flux vidéo stable. Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi les transferts locaux, entre deux ordinateurs du réseau par exemple, ont des débits plus faibles que ceux atteints par internet… Il serait intéressant d’essayer avec un vrai point d’accès plus performant.

Au final, c’est une sacrée amélioration par rapport à avant ! Il y a quelques années, nous avions tout chez Free : box internet et forfaits mobiles. Maintenant avec les filiales low-cost comme Sosh, Red et B&You, ils se sont fait rattraper au niveau des prix et des fonctionnalités, et nous n’avons aujourd’hui plus aucun service de chez Free.

AliExpress pas très sympa…

Je commande beaucoup sur AliExpress, et jusqu’ici je n’ai jamais eu de problèmes par rapport aux litiges ouverts sur mes commandes. Parfois le produit ne correspond pas, parfois il ne fonctionne pas, etc. et la plupart du temps, après avoir ouvert un litige, le vendeur (ou AliExpress si le temps imparti pour que le vendeur réponde a expiré) rembourse la totalité ou une partie du montant de la commande.

Mais dernièrement, tous mes litiges pris en charge par AliExpress (et non par le vendeur) ont proposé un remboursement uniquement si l’objet était renvoyé par colis suivi jusqu’au vendeur. Sauf que les frais de port de la France vers la Chine n’ont rien à voir avec ceux de la Chine vers la France. En Colissimo il faut compter pas moins de 24 € pour expédier un colis d’une centaine de grammes, soit parfois 5 fois plus cher que le prix de l’objet…

Mauvais modèle d’adaptateur USB envoyé

J’ai eu ce problème avec un chargeur USB pour voiture (courant de charge trop faible), un adaptateur micro-USB femelle vers USB A femelle (mauvais objet reçu), des breadboards (mauvais modèle reçu). Peut-être qu’ils ont compris que les gens ne renverraient jamais les produits défectueux, et donc qu’ils n’avaient pas à rembourser les gens, mais au niveau de la satisfaction client c’est pas terrible.

J’essaierai maintenant de contacter d’abord le vendeur avant d’ouvrir un litige, peut-être que ça améliorera mes chances d’être remboursé.

X-Bows, le clavier ergonomique ultime !

Je m’intéresse beaucoup à l’ergonomie, notamment sur mon bureau et les périphériques qui y habitent. C’est en effet un endroit où je passe une bonne partie de mon temps, il est donc important d’avoir du matériel confortable à utiliser. C’est plus agréable et ça réduit les risques d’avoir des troubles musculosquelettiques ou d’autres douleurs à long terme.

Le clavier est un élément tellement important de notre bureau, on lui accorde pourtant peu d’importance. Il n’a pas évolué depuis… son invention. Heureusement, il existe des alternatives :

Premièrement, je ne tape plus en azerty, cette disposition bien connue de tous qui a été conçue dans l’optique de réduire les risques de blocage des machines à écrire mécaniques. J’utilise la disposition « francophone, ergonomique et libre » Bépo, et ce depuis deux ans et demi.

Logo Bépo

Un an plus tard, j’ai obtenu un TypeMatrix 2030. Ce clavier à 100 € sans port avec protection silicone possède une disposition des touches « orthogonales », un mot barbare pour dire que toutes les touches sont alignées. Ça augmente sérieusement le confort et c’est bien plus logique. Ce clavier déplace aussi certaines touches comme la touche « entrée » et « retour arrière » pour les placer au milieu du clavier. On ne dirait pas comme ça, mais c’est fantastique !

TypeMatrix 2030

TypeMatrix 2030

Et voici qu’un nouveau clavier ergonomique arrive sur le marché ! Le X-Bows apporte bon nombre d’améliorations au TypeMatrix 2030, on dirait presque son descendant direct.

Le nouveau clavier X-Bows

Touches mécaniques au choix (bleu, marron, rouge ou noir), LED contrôlables individuellement, colonnes décalées verticalement selon la longueur des doigts, touches légèrement incurvées pour être dans l’alignement du poignet… Le tout disponible avec des capuchons qwerty (et une vraie touche « commande » pour les adeptes de macOS) ou vierges. Le clavier est doté d’une prise USB-C pour le connecter à l’ordinateur, ce qui permet de changer de câble s’il venait à s’abîmer ou si la longueur ne convient pas.

Il est disponible pour ~120 € avec le port pour la France pendant la campagne Kickstarter (les 1000 premiers uniquement). Ils estiment la date de livraison à décembre 2017. J’ai vraiment hâte d’essayer le mien !