Expérience (décevante) de SAV Oculus

L’Oculus Quest est mon premier casque de réalité virtuel, et quel appareil impressionnant ! Malheureusement, tous les produits semblent avoir un petit souci de conception différent à chaque fois : pour le CV1 c’était les haut-parleurs intégrés qui finissaient par lâcher, pour le Quest 2 c’est la sangle de maintien Élite qui finit par casser, et sur le Quest 1 dont le miens ce sont les gâchettes des manettes qui finissent par couiner. Voici mon expérience avec le support client :

  1. Après quelques mois (d’utilisation plutôt modérée), les gâchettes de mes deux manettes se sont mises à couiner/grincer. Je n’ai jamais vu une autre manette (plus classique) avoir ce souci. Le problème est dérangeant car le bruit s’entend même en jeu et casse ainsi l’immersion qu’Oculus met tant en avant. Les deux manettes sont acceptées en garantie.
  2. Je reçois deux manettes neuves. La droite recommence à grincer assez fortement peu de temps après, elle est de nouveau acceptée en garantie. La personne du support me conseille quand même de démonter ma manette et de mettre un peu d’huile au niveau de la gâchette, faisant ainsi sauter la garantie, sans parler du fait que ces manettes ne sont pas faites pour être démontées avec aucune vis apparente…
  3. Je reçois une manette reconditionnée, rayée à l’intérieur du compartiment batterie (pas qu’un peu) et avec un souci de gâchette de grip, qui reste coincée lorsqu’on la relâche, la rendant vraiment compliquée à utiliser… Elle est acceptée en garantie.
  4. Je reçois une manette reconditionnée, toujours rayée à l’intérieur du compartiment batterie, mais surtout complètement poncée sur les plastiques durs. Cerise sur le gâteau, l’anneau est tout simplement cassé, avec une fissure bien visible. En bonus je mets un courrier avec les manettes pour expliquer tous ces échanges avec le SAV, dans lequel je précise également que je préfèrerai obtenir des manettes neuves ou comme neuves étant donné que c’est déjà le 3ᵉ envoi (je le précise également lors des communications avec le support, mais la communication est tellement bonne qu’apparemment personne n’a aucun pouvoir).
Anneau cassé…
Plastiques poncés/frottés…
  1. Je reçois une manette reconditionnée, toujours rayée à l’intérieur du compartiment batterie (encore plus cette fois), et toujours poncée sur la poignée et l’anneau comme sur la photo ci-dessus…

Ceci est d’autant plus rageant que je prends extrêmement soin de mes affaires, celles-ci étaient donc dans un état réellement comme neuf lorsque je les ai renvoyées.

Que de temps perdu, que ce soit du temps d’utilisation, du temps de garantie ou du temps passé à communiquer avec le service client, à prendre des photos, des vidéos, etc. sans compter les frais qui découlent des déplacements nécessaires pour poster le colis (dans point de vente DHL obligatoirement) ainsi que la relative perte de valeur et perte de qualité du produit… 😕

En espérant que mon témoignage vous permettra de vous faire un avis sur le fonctionnement du SAV Oculus. 🙂

Mise à jour du 4/03/2021 : Oculus m’a expliqué qu’ils ne pouvaient plus m’envoyer de manette neuve car elles ne sont plus en production (le Quest 2 avec ses nouveaux Touch étant arrivé), c’est un peu décevant, il devrait bien y avoir quelques stocks de côté pour des situations exceptionnelles… Ils m’ont proposé de refaire un échange par le même procédé ou de « m’offrir » 30 € de crédit Oculus Store, ce que j’ai accepté puisque le processus ne s’arrêtera autrement jamais et tout ça commence à me prendre bien plus de temps et d’argent que je ne le souhaite. 😕

Créez des fonds d’écran à partir de vos photos…

De l’effet mini à l’l’effet maxi

C’est ce que propose Blear, à partir d’une de vos photos il va vous permettre de diffuser les couleurs plus ou moins de façon à obtenir un  fond d’écran composé de dégradés. Très simple d’emploi, il faut juste sélectionner une photo dans votre photothèque (bouton en bas à gauche), glisser le curseur du bas de l’écran pour doser l’effet de diffusion et enregistrer avec le bouton en bas à droite, il y a aussi un mode aléatoire qui choisit une photo au hasard (bouton en haut à droite). App très simple, efficace et gratuite pour iPad et iPhone disponible par ici…

[CONCOURS] Gérez vos fenêtres efficacement avec Swish

Une des choses que macOS ne fait pas très bien nativement, c’est la gestion des fenêtres. Hormis le Dock qui est très pratique avec la minimisation des fenêtres, un utilisateur macOS aura souvent plusieurs fenêtres ouvertes empilées les unes sur les autres, tel un joyeux bazar. Ce phénomène semble un peu moins présent sur Windows, qui possède des fonctionnalités de « snapping » natives (ainsi que des raccourcis claviers assez complets). Ce principe permet de coller une fenêtre sur un bord ou dans un coin de l’écran pour que la fenêtre se redimensionne automatiquement, permettant ainsi d’avoir par exemple deux fenêtres côte à côte facilement redimensionnables grâce à une poignée centrale. Bizarrement, ce fonctionnement est exactement le même que Split View, disponible sur iPad depuis iOS 11, mais il n’est pas encore apparu sur macOS…

Pour palier cette fonctionnalité manquante, très pratique sur un grand écran (mais aussi parfois sur portable), j’utilise Rectangle, qui malgré une interface un peu austère qui ne rassurera que les power users, permet facilement de lancer une fenêtre dans un coin ou sur un bord. Une fonctionnalité très intéressante de Rectangle est la possibilité de placer une fenêtre sur un tiers ou les deux-tiers de l’écran. Je me sers souvent de cette disposition pour par exemple avoir une console sur un tiers et mon éditeur de code sur deux tiers.
Le petit bonus, c’est que cela fonctionne aussi sur les moniteurs placés à la verticale, en mode portrait : les trois tiers sont ainsi découpés sur la longueur de l’écran et non sur la largeur. Je m’en sers souvent pour placer une vidéo sur un tiers afin qu’elle occupe toute la largeur de mon écran vertical.

J’ai par la suite découvert Microsoft PowerToys grâce à un collègue, qui comprend l’utilitaire FancyZones proposant un fonctionnement similaire et même bien plus complet que Rectangle sur Windows 10. Un must-have !

Un peu déçu d’avoir trouvé un logiciel de productivité meilleur sur Windows que macOS, je me suis mis à la recherche d’un nouveau logiciel, et j’ai découvert Swish.

Swish Icon

D’entrée de jeu, il est important de savoir que Swish est fait pour fonctionner avec une Magic Mouse ou un trackpad, c’est pour cette raison que j’ai évoqué plus haut d’intéressantes alternatives pour macOS et Windows (des raccourcis clavier assez complets sont cependant disponibles, mais ils nécessiteront souvent de lâcher la souris pour les utiliser). Personnellement, sur macOS, je n’utilise que des trackpads (intégré sur mon MacBook Pro, et Magic Trackpad sur mon Hackintosh de bureau) car je trouve que c’est le dispositif de pointage le plus confortable, agréable et optimisé pour ce système, les gestes étant extrêmement bien implémentés, et Swish complète justement très bien cela. Les seuls moments où j’utilise une souris (j’aimerais bien essayer un trackball un jour cependant), c’est pour les jeux-vidéos et sur Windows (le support Magic Trackpad n’étant pas terrible).

Alors Swish qu’est-ce que c’est ? C’est un logiciel développé par Christian Renninger, qui vous permet d’envoyer les fenêtres où vous voulez sur vos écrans d’un simple geste de défilement sur la barre de titre de celles-ci. Non seulement on peut déplacer les fenêtres, mais aussi facilement les minimiser, les maximiser, les mettre en plein écran, changer de fenêtre d’application, changer d’application… Bref, ça gère tout ce qui se rapporte à la gestion des fenêtres, petite démo rapide officielle :

Trailer de Swish

Pour le déplacement des fenêtres sur un écran, on glisse avec deux doigts (comme un défilement) vers la gauche ou droite pour placer une fenêtre sur une moitié d’écran. En glissant vers le haut on maximise, en bas on minimize. Les actions peuvent être découpées en deux, par exemple pour placer la fenêtre dans le coin inférieur droit, on glisse vers la droite, on fait une petite pause puis on glisse vers le bas, et hop, le petit diagramme apparaît et on sait ce qu’il va se passer en relevant ses doigts. Si l’on s’est trompé, il suffit d’appuyer sur Échap ou d’attendre un peu sans bouger (délai configurable dans les préférences) pour que le diagramme disparaisse et qu’aucune action n’ait lieu, parfait !

Le snapping de fenêtre

Swish possède des préférences très complètes, qui permettront de paramétrer diverses choses dont les raccourcis claviers, ainsi que d’avoir une référence complète de tous les gestes disponibles.

Au niveau des défauts de Swish, on pourra citer le fait qu’il ne soit pas
Pour moi, le principal défaut de Swish (qui ne concernera probablement pas beaucoup d’utilisateurs), c’est la gestion des moniteurs à la vertical (mode portrait), puisque dans ce cas les tiers ne s’adaptent pas selon la hauteur de l’écran et l’on ne peut donc pas placer de fenêtre sur un ou deux tiers verticalement. Je garde donc Rectangle pour cette fonctionnalité uniquement, en espérant que Swish sera mis à jour pour supporter ceci par la suite (cet article sera mis à jour si tel est le cas).

Swish n’est malheureusement pas open-source contrairement à Rectangle et PowerToys, mais le logiciel est exempt de bug, très complet et en développement actif (il y a déjà une version M1 pour ceux qui ont la chance d’être sur cette plateforme 🙂). Vous pourrez acheter Swish sur le site officiel (pas d’App Store car c’est contre les règles…) pour 9 €, sachant que le prix devrait augmenter à terme à 15 €. Vous pouvez également obtenir l’application via Setapp. Si vous êtes étudiant et possédez une adresse mail qui se termine en .edu, n’hésitez pas à envoyer un mail au développeur pour obtenir une réduction !

Et grâce au développeur, vous pouvez gagner deux licences de Swish en laissant un commentaire sur cet article et en réalisant les actions suivantes si vous souhaitez augmenter vos chances de gagner 🙂 :

Deux licences de Swish à gagner !